Intervention de Éric Alauzet

Séance en hémicycle du 18 décembre 2014 à 9h30
Programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Je vais adresser mes remerciements à tous ceux qui ont déjà été salués dans cette assemblée, et particulièrement à mes collaborateurs les plus proches.

Chaque année, depuis trois exercices, nous nous disons que ça ira mieux l’année prochaine. Nous enregistrons encore 6 milliards de moindres recettes cette année, qu’il faut combler dans la douleur. Nous en avions 15 milliards l’année dernière. C’est déjà un peu moins et on se dit qu’en 2015, nous aurons de bonnes nouvelles.

C’est important pour la confiance. On le sait, une de nos principales difficultés est là, qu’il s’agisse de la confiance des ménages ou de celle des entreprises. Tout doit être fait pour restaurer cette confiance.

L’affichage d’un budget de l’écologie facialement en baisse n’est pas un bon signal, même si je sais que la mécanique budgétaire est complexe et que certaines lignes d’autres budgets abondent des politiques en faveur de l’écologie. Je ne vois donc pas les choses de façon trop simpliste.

Je salue le fait que l’équilibre budgétaire, cette année, n’ait pas été recherché à travers des prélèvements supplémentaires. C’est difficile, on le sait. Certains souhaitent des réductions de dépenses plus importantes, en oubliant que celles-ci nuiraient à l’économie. Il faut tenir compte de cette contradiction et la regarder en face.

Contrairement à Mme Dalloz, je me félicite que la contribution des banques au Fonds de résolution européen ainsi que la taxe de risque systémique ne soient pas déductibles. Ce n’est pas que je souhaite que les entreprises versent plus d’argent…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion