Intervention de Marisol Touraine

Séance en hémicycle du 13 janvier 2015 à 21h30
Questions à la ministre des affaires sociales de la santé et des droits des femmes

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes :

La question que vous posez sur le numerus clausus est tout à fait légitime. Je veux néanmoins vous indiquer que celui-ci a considérablement augmenté au cours des années écoulées, puisqu’il est passé de 3 700 en 1999 à 8 000 en 2014, ce qui veut dire qu’il a plus que doublé en quinze ans. Il continue d’augmenter légèrement, avec une priorité : permettre à des personnes qui, sans avoir fait la première année de médecine, ont déjà une licence en santé, d’intégrer la profession médicale par des passerelles.

La France n’a jamais eu autant de médecins qu’aujourd’hui : le problème est donc moins leur nombre que leur répartition sur le territoire. Nous devons faire en sorte d’attirer les professionnels dans des territoires où ils ne vont pas spontanément.

S’agissant des urgences, nous avons fait le choix de déployer toute une série de mesures permettant de réduire le nombre de nos compatriotes se trouvant à plus de trente minutes d’un service d’urgences. C’est un engagement fort. Nous y parvenons en déployant des médecins correspondants du SAMU : quatre cents à la fin de l’année 2014 et deux cents de plus en 2015. Dans la région Rhône-Alpes, que vous connaissez bien, 141 contrats ont été signés, dont 23 dans votre département de l’Isère.

Nous travaillons à rechercher des synergies entre les différents professionnels et je voudrais saisir l’opportunité que m’offre votre question, madame la députée, pour saluer la très remarquable coopération entre les médecins sapeurs-pompiers et les médecins des SAMU dans les services d’urgence, à l’occasion des événements tragiques que notre pays vient de connaître.

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