Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 14 janvier 2015 à 16h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Nous avons le plaisir d'accueillir M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, que je remercie pour avoir bien voulu changer l'ordre du jour de cette audition afin de la consacrer à l'actualité la plus immédiate.

Cette audition est l'occasion tout d'abord de mesurer et d'analyser les réactions internationales aux événements tragiques que nous venons de vivre. De nombreux chefs d'État et de gouvernement ont participé à la marche de dimanche dernier et nous avons reçu de très nombreux messages de condoléances, notamment de pays non membres de l'Union européenne. Mais ne faut-il pas relativiser ces réactions ? Si officiellement ces pays sont nombreux à participer avec nous à la coalition contre Daech, nous avons vu dans les réseaux sociaux et la presse des réactions plus contrastées. Quelle est votre analyse à cet égard ?

Votre audition est naturellement l'occasion de faire un point d'actualité sur la situation au Proche et Moyen-Orient, beaucoup de facteurs ayant un impact direct sur la radicalisation.

Vous avez souligné, encore dimanche dernier, combien il était important de nommer correctement les choses. Quels sont les termes qui vous paraissent les plus adéquats pour désigner nos adversaires ? Le terrorisme ? L'islamisme ? L'islamisme radical ? Le terrorisme islamiste ? Les jihadistes ? Votre analyse sur ces questions sera précieuse.

Nous serions intéressés aussi par votre point de vue sur la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. On a vu dans la presse que les services algériens auraient prévenu notre pays de l'imminence d'une attaque. Qu'en est-il de la coopération bilatérale avec la Turquie et avec le Maroc, qui est depuis longtemps un partenaire sur ces questions ? Quelles sont les perspectives de sortie de crise avec ce pays ?

Enfin, s'agissant du conflit israélo-palestinien, comment analysez-vous les conséquences de la demande d'adhésion des Palestiniens à la Cour pénale internationale (CPI), acceptée par le secrétaire général des Nations Unies ? Comment inciter les deux parties à négocier ? Où en est votre proposition de conférence internationale et comment impliquer davantage les États arabes ?

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