Je ne peux pas laisser dire que notre intervention au Mali relevait d'une forme d'arrogance française. L'élection présidentielle qui a suivi nous a montré qu'il ne s'agissait pas de maintenir le pouvoir en place mais de sauver ce pays de la menace djihadiste. S'agissant de la Libye, le péché originel a été la transgression de la résolution 1973, qui avait d'ailleurs suscité une vive réaction de la Chine et de la Russie.