Comme le disait un de mes maîtres médecine, « le mieux est parfois l’ennemi du bien ». L’interlocuteur unique ou le guichet unique sont des approches apparemment avenantes, qui posent pourtant plusieurs difficultés. Tout d’abord, sur le plan fonctionnel, si cet interlocuteur est absent physiquement, il faut attendre son retour, voire nommer un suppléant. Il ne sera dès lors plus « unique ». En outre, assigner une personne à une entreprise, qui serait alors en relation quasi permanente avec celle-ci, risque de soulever d’autres types de problèmes, notamment relationnels. Cela reviendrait à vicier l’impartialité administrative du contrôle. La commission a donc repoussé cet amendement.