Intervention de Jérôme Cahuzac

Séance en hémicycle du 20 décembre 2012 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Discussion générale

Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget :

Convenons donc que chacun a pris sa part et qu'attribuer au seul contexte international le fait que la France profite de taux d'intérêts bas n'est pas intellectuellement très honnête.

Joffre, monsieur de Courson, n'était pas encore maréchal au moment des faits que je viens d'évoquer, et je sais que dans votre famille les sympathies à l'égard du régime de Vichy ont été plus que limitées pour ne pas dire nulles ; donc, par pitié, pas de « maréchal, nous voilà ! » dans votre bouche, à moins que vous n'ayez tenté de faire de l'humour au second degré, mais je ne suis pas sûr que vous soyez un exemple abouti dans cette pratique.

M. le président de la commission a voulu, c'est son rôle et il n'y a pas à s'en formaliser, préparer les travaux du Conseil constitutionnel, à savoir nourrir le recours que l'opposition – comment en être choqué ? – s'apprête à former contre le projet de loi de finances. S'indigner d'un taux d'imposition à 75 %, 80 % ou 100 %, est évidemment compréhensible sur le plan des principes. En même temps, l'année 2012 n'aura pas été exceptionnelle ni même la première à se révéler peu satisfaisante. C'est le cas en réalité depuis 1996, à savoir depuis que M. Juppé, alors Premier ministre, a décidé de plafonner le plafonnement.

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