Intervention de Philippe Verbeke

Séance en hémicycle du 13 janvier 2016 à 21h30
Débat sur la sidérurgie et la métallurgie françaises et européennes — Table ronde

Philippe Verbeke, représentant national du Syndicat CGT dans la métallurgie :

À propos de la BPI, nous croyons fortement qu’il est nécessaire de trouver des pistes d’intervention publique sur la stratégie de nos groupes. La BPI est un outil, on peut en imaginer d’autres. Par exemple, l’opération de rachat d’Ascometal menée par M. Supplisson devait comporter un rôle plus avancé de la BPI dans la constitution du capital de la nouvelle entité. Le Gouvernement s’y est engagé il y a deux ans, mais on attend toujours la fortification du capital d’Asco Industries par le biais de la BPI. Celle-ci donne aussi à l’État l’occasion d’agir davantage en termes de stratégie, ce dont nous avons débattu la semaine passée avec le cabinet de M. Macron. Dans le cas de Vallourec, la BPI est présente à hauteur d’environ 12 %. La question se pose de savoir à quelle hauteur situer l’investissement public dans le capital de groupes dits stratégiques et reconnus comme tels. Une hauteur de 12 % semble insuffisante pour intervenir en cas de restructurations alarmantes comme celles qui devraient être annoncées au cours des heures ou des jours à venir.

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