Intervention de Sandrine Doucet

Séance en hémicycle du 8 février 2016 à 21h30
Protection de la nation — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

La fraternité viendra plus tard, en 1848, autre époque, où l’on a préféré déchoir de la qualité de citoyen français plutôt que de la nationalité. C’est donc autour de cette histoire que nous devons nous rassembler aujourd’hui, parce qu’elle est l’essence même de notre République.

De plus, faire de la nationalité le lieu de la sanction est une erreur au regard de ce qui se passe dans le monde. L’acquisition de la nationalité est souvent le fruit de hasards, d’une vie que l’on a passé dans plusieurs pays, de rencontres ; elle est consentie ou bien contrainte. Mais la certitude c’est qu’un nombre croissant de personnes est issu de cette circulation fluidifiée des hommes sur la Terre.

Par conséquent, déchoir revient à inquiéter tous ceux qui sont venus du monde et au monde dans notre pays. Déchoir, c’est créer des apatrides et, ce faisant, s’éloigner du progrès humain.

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