Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du 15 mars 2016 à 15h00
Biodiversité — Discussion générale

Barbara Pompili, secrétaire d’état chargée de la biodiversité :

Tout d’abord, je remercie tous les orateurs et toutes les oratrices qui se sont succédé : ils ont montré leur intérêt pour ce projet de loi. Ils ont montré qu’au-delà des divergences d’appréciations, tout le monde cherche à apporter sa pierre à l’édifice. Cet édifice, il me paraît très important de le construire ensemble.

En effet, et contrairement à ce que j’ai pu entendre, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes s’agissant de la biodiversité. Toutes les mesures possibles n’ont pas été prises pour améliorer la situation de la biodiversité. Les chiffres en témoignent : je tiens à les rappeler ici, dans cet hémicycle. Un millier d’espèces menacées au niveau mondial sont présentes en France. En métropole, 9 % des mammifères, 19 % des reptiles, 21 % des amphibiens, 27 % des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition ; en outre-mer, à la Réunion, un tiers des oiseaux, 14 % des papillons de jour, 33 % des poissons d’eau douce ; en Guadeloupe, un tiers des oiseaux nicheurs ; à Mayotte, une espèce sur deux de la flore. Je pourrais continuer longtemps, malheureusement, d’égrener ces chiffres.

Nous ne pouvons donc pas rester dans la situation actuelle, nous devons agir. Pour cela, nous avons besoin de ce projet de loi. Certains l’ont déjà dit : il a été déjà été considérablement enrichi, ne serait-ce que d’un strict point de vue numérique – de soixante-douze articles, il est passé à plus de cent soixante-dix. Il a aussi été enrichi par les apports de tous ceux qui entendent améliorer la situation actuelle.

Vous êtes nombreux à avoir évoqué un certain nombre de débats dans lesquels je n’entrerai pas maintenant, car ils auront lieu en leur temps : les néonicotinoïdes, la pêche en eaux profondes, divers aspects relatifs à la chasse…

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