Intervention de Claude Goasguen

Séance en hémicycle du 29 mars 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Incrimination des actes terroristes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

Monsieur le garde des sceaux, face à la multiplication des attentats en Europe et dans le monde, nous sommes nombreux à nous poser quelques questions simples mais qui appellent des réponses.

Sommes-nous, oui ou non, en guerre avec l’État islamique et les mouvements islamistes ?

Dans le contexte qui est le nôtre, il va bien falloir tirer quelques conséquences, car nous donnons, en tout cas juridiquement, l’impression de ne pas être à la hauteur de la situation depuis la multiplication des attentats.

Notre législation, au travers de notre code pénal et de notre code de justice militaire, permet pourtant, monsieur le Premier ministre, de sanctionner plus sévèrement les auteurs de ces crimes odieux. Ainsi, le livre IV du code pénal, relatif aux crimes et délits contre la nation, précise dans un de ses articles fondamentaux, l’article 411-4, que « le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère […] en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle ».

1 commentaire :

Le 30/03/2016 à 09:17, laïc a dit :

Avatar par défaut

Si la définition du crime contre l'humanité est de tuer des innocents en toute connaissance de cause pour une raison politique ou autre, il faut reconnaître que le terrorisme est un crime contre l'humanité. Pourquoi attendre plus longtemps pour donner une nouvelle définition juridique au terrorisme, avec les peines correspondantes ? Et bien sûr plus de délai de prescription en matière de terrorisme.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Inscription
ou
Connexion