Intervention de Jacques Lamblin

Réunion du 30 juin 2016 à 9h00
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Lamblin :

J'ai trois questions à vous poser.

Premièrement, vous avez raison de dire que l'on ne peut pas parler de bien-être animal à l'abattoir. Il serait plus approprié de parler de « souffrance évitable ». Donc, sous réserve que toutes les dispositions réglementaires sont respectées, que les équipements de la chaîne d'abattage sont conformes et en excellent état technique, peut-on abattre un animal sans qu'il ne souffre inutilement, voire sans souffrance ?

Deuxièmement, avez-vous vu des abattages rituels ? Qu'en pensez-vous ?

Troisièmement, on associe souvent les souffrances ou les actes de cruauté constatés à la pression de la cadence. Ce n'est peut-être pas aussi évident que cela. Vous qui avez visité un certain nombre d'abattoirs, avez-vous observé des actes non conformes liés à la pression de la cadence ? En fin de compte, la situation n'est-elle pas plus satisfaisante dans les établissements où le partage des tâches est très rationalisé, où chacun a son rôle dans la chaîne d'abattage ? Sous réserve que les règles soient respectées, n'est-ce pas mieux dans ces établissements à caractère industriel que dans les établissements artisanaux où le partage des tâches est plus empirique ?

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