Les amendements de Michel Vergnier pour ce dossier

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Monsieur le ministre, il y a des moments où on a envie de se pincer pour être sûr de ne pas rêver, quand on entend certains propos de nos collègues de l'opposition. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Les critiques qu'ils formulent sont à la marge, et les conseils qu'ils vous donnent masquent un véritable repentir de dix années de ges...

Je ne veux pas parler d'un temps passé où tout aurait été parfait et l'opposer à un autre, mais je sais que le métier d'enseignant est un métier qui s'apprend avant qu'on puisse l'exercer. J'ai pesté, au cours de ces dernières années, en voyant la formation réduite, puis finalement sacrifiée.

Quel triste constat que de voir fleurir des petites annonces dans les journaux pour recruter des enseignants : « Recrute professeur de lettres, sérieux si possible. » Et quelle désolation que d'assister, après quelques semaines, à de nombreuses démissions devant les difficultés insurmontables de la tâche. Oui, il faut remettre l'école de la Ré...

Monsieur le ministre, cette dépense-là, ce n'est pas une vraie dépense : c'est un investissement pour l'avenir de nos enfants. Je ne suis pas de ceux, voyez-vous, qui cantonnent l'école primaire à apprendre à lire, écrire et compter.

L'école de la République, c'est l'école de l'apprentissage à la citoyenneté. Ces trois notions en sont la base, mais il y en a bien d'autres. Éduquer, c'est apprendre aussi à analyser, à choisir, à proposer. Elle est belle, notre école, quand elle met l'enfant au centre du dispositif, quand elle le guide dans sa future condition de citoyen resp...