Les amendements de Nathalie Kosciusko-Morizet pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, vous n’êtes pas avare de sentiments. Vous en avez d’abord déclaré au MEDEF, au mois d’août, votre flamme à l’entreprise. Quelques jours plus tard, vous renouveliez ici, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, vos serments à l’attention des socialistes.

Dimanche dernier, lors du journal télévisé de 20 heures, les Français apprenaient que vous aimiez aussi François Hollande et que cela allait durer puisque vous avez curieusement annoncé que vous resteriez jusqu’à la fin du quinquennat.

Vous opposez donc aux rumeurs de départ, monsieur le Premier ministre, un engagement qui dépasse l’échéance fixée par notre Constitution. Celle-ci prévoit en effet que le Président de la République nomme et révoque le Premier ministre, à qui l’Assemblée nationale accorde, ou non, sa confiance.

Monsieur le Premier ministre, à quel prix avez-vous acquis la garantie de l’emploi dont vous faisiez état dimanche ? Telle est la question : rester, oui, mais pour quoi faire ? Certains espéraient que votre nomination serait l’occasion d’insuffler un peu de dynamisme au quinquennat de François Hollande. Or le contraire s’est produit : vous êtes...

Comme François Hollande, vous allez de reculs en renoncements, qu’il s’agisse de l’écotaxe, de la réforme des départements, des déficits ou de l’Europe.

Oui, on dirait que le maintien à Matignon a un prix : votre liberté d’agir et de réformer. L’allégeance à François Hollande lie votre main droite.