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Laure de La Raudière
Question N° 96638 au Ministère des solidarités


Question soumise le 14 juin 2016

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Mme Laure de La Raudière interroge Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'autorisation et le coût d'un deuxième avis médical. Dans le plan cancer, il est d'ailleurs inscrit la mise en place d'un deuxième avis, c'est-à-dire le fait que le médecin propose systématiquement à son patient, un second avis médical. D'autres pays européens, comme l'Allemagne, l'ont déjà mis en place, mais la France semble réticente à l'application de ce principe. Le fait de demander un deuxième avis à un autre médecin peut permettre d'éviter non seulement des erreurs de diagnostics mais également et surtout de permettre un échange entre médecins sur une pathologie grave ou nécessitant une intervention lourde, ou encore de vérifier que l'ensemble du protocole de soins a bien été respecté. Il n'est pas question de remettre en cause la compétence d'un médecin, mais bien de permettre un travail en équipe pour la santé du patient. Aujourd'hui, de nombreux patients qui doutent et n'acceptent pas leur diagnostic, ont souvent recours par eux-mêmes à ce second avis, en allant consulter un autre médecin, qui va éventuellement prescrire à nouveau les mêmes examens, si les patients cachent leur précédent parcours de soin, etc. Ils peuvent se retrouver avec deux diagnostics différents, et ne plus savoir quoi faire ; ou être confortés dans leur diagnostic ou leur traitement et mieux l'accepter. Aussi, elle souhaiterait connaître le coût aujourd'hui de ce « second avis » en France, et savoir à quelle échéance le Gouvernement entend rendre obligatoire le fait de proposer un deuxième avis lorsqu'un cancer est diagnostiqué à un patient.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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