Les amendements de Rémi Delatte pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, nos campagnes se meurent. Les élus ruraux peinent à investir dans leurs territoires, à cause de la baisse des dotations que vous leur imposez. Les populations, entrepreneurs et associations, luttent contre la désertification des services publics. L’agriculture, que vous abandonnez, crie sa détresse. Pendant ce tem...

L’état d’urgence agricole appelle des mesures exceptionnelles, pas de l’autosatisfaction. Non, monsieur le Premier ministre, les lignes n’ont pas bougé dans les fermes !

C’est un affront pour nos agriculteurs qui, cette semaine, espéraient un sursaut, un réveil de votre part, et qui ne voient ce Conseil européen déboucher que sur la promesse d’une visite en France du commissaire européen.

Monsieur le Premier ministre, au-delà des annonces que vous venez de faire, c’est vous qui devriez visiter nos exploitations, pour écouter nos paysans submergés de charges, de normes et de paperasses,

pour écouter nos producteurs anéantis par une politique agricole commune funeste, une PAC calamiteuse pour les zones intermédiaires ou à faible potentiel, comme la Côte-d’Or, pour lesquelles vous n’avez formulé que de vaines promesses.

…faute de quoi, monsieur le Premier ministre, nous connaîtrons dans nos campagnes un souffle de colère, de désespoir et de drames, que vous ne contrôlerez plus.