Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier

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Je vais vous donner lecture de propos émanant de l'Association des adoptés, qui ne réunit que des personnes adoptées. « Nous, les personnes adoptées, sommes des êtres avec une blessure, née de notre abandon au moment même où nous avions le plus grand besoin d'amour. Notre construction en tant qu'adulte est plus longue et plus douloureuse que p...

Je souhaite réagir aux propos de Mme la rapporteure pour avis. Dans un amendement précédent, nous souhaitions remplacer les mots « deux époux » par les mots « un mari et une femme ». Un tel amendement n'avait pas lieu d'être, a-t-elle répondue, car l'adoption était possible par les personnes célibataires.

D'où l'amendement qui suit, en parfaite cohérence avec nos propos. Le principe essentiel à nos yeux est l'intérêt supérieur de l'enfant. À cet égard, je voudrais citer les propos de quelqu'un qui n'est pas présente dans l'hémicycle, mais qui pourrait l'être : Mme Élisabeth Guigou, garde des sceaux, en novembre 1998. (Exclamations sur les bancs...

 « Un enfant adopté, déjà privé de sa famille d'origine, a d'autant plus besoin de stabilité sans que l'on crée pour lui, en vertu de la loi, une difficulté supplémentaire liée à son milieu d'adoption. » Et d'ajouter : « Un enfant a droit à un père et une mère

quel que soit le statut juridique du couple de ses parents. » Ces propos sont la preuve qu'il est souhaitable qu'un enfant puisse être adopté par un père et une mère. En l'occurrence, l'adoption par une personne seule, situation par trop exclusive, ne va pas dans l'intérêt de l'enfant. Le bien de l'enfant doit primer sur le désir d'un enfant ...