Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier

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Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, « Vous savez [… ] que beaucoup de patrons refusent de reconnaître l'existence des syndicats : ils ne veulent discuter avec leurs ouvriers qu'individuellement ; ils refusent de reconnaître la puissance collective des ouv...

Nos échanges ne furent jamais de réels débats, ayant la moindre chance de faire évoluer vos votes ou d'ébranler vos certitudes : deux amendements adoptés sur la centaine que nous avons présentée, voilà qui relève à peine de la politesse. C'est à cette même conception de la négociation que vous condamnez les salariés dans les entreprises, avec v...

Or, comme le souligne Alain Supiot : « Alors que tout le droit social s'était construit sur une mise en doute méthodique du consentement du faible à la volonté du fort [… ], ce consentement redevient, avec la déconstruction du droit social, la condition nécessaire et suffisante de l'obligation juridique. » Ce qu'il y a derrière, juste après ces...

D'autres chemins étaient possibles pour engager de grandes réformes. Vous auriez pu consacrer une vision moderne du dialogue social, fondée sur une confiance syndicale renouvelée permettant de nouveaux compromis sociaux, comme en Allemagne, au Danemark ou dans les autres pays scandinaves : une vision moderne de la gouvernance d'entreprise fais...

… parce qu'elles sont un bien commun auquel nous sommes tous attachés ; un droit qui fasse que les entreprises tiennent compte de l'impact social, environnemental et économique de leurs activités, non pas pour les gêner dans leur développement, mais bien pour que ce développement soit durable et responsable, et en faire le coeur de leur compéti...