Les amendements de Brigitte Bourguignon pour ce dossier

10 interventions trouvées.

J'interviens rarement dans le débat, mais là, quand même ! Pour avoir travaillé dans le secteur social pendant des années, je sais qu'un dossier de surendettement ne se monte pas au bout de trois mois. Ce n'est donc pas, comme vous le dites, madame la députée, la hausse de la CSG qui a fait exploser le nombre des dossiers de surendettement.

Un tel dossier se monte au bout d'un an de surendettement. De même, vous ne pouvez pas saisir la commission du Fonds de solidarité pour le logement – FSL – avant d'avoir accumulé six mois de retard de loyer. Je connais cela par coeur, c'était mon métier. Autant vous dire qu'il ne faut pas raconter n'importe quoi. Je suis élue d'une circonscript...

Le bureau de la commission des affaires sociales s'est saisi du débat sur les retraites. Il va créer un groupe de travail transpartisan comme il l'a fait pour la formation professionnelle et l'apprentissage.

Vous le reconnaissez vous-même, le problème de la prise en charge du grand âge et de la dépendance est sur la table depuis dix ou quinze ans ; et vous nous demandez, bien sûr, de le régler en dix-sept mois, qui plus est dans un contexte contraint !

À la suite de la proposition de loi de Pierre Dharréville, je me suis engagée, je vous le rappelle, à auditionner Mme Gillot, ce que nous avons fait en juin dernier alors qu'elle n'avait pas encore terminé son rapport. Le Gouvernement s'est également engagé à ouvrir le chantier de la dépendance, dont la réflexion sur les aidants sera bien enten...

C'est la première fois que je m'exprime, mes chers collègues : permettez-moi donc de finir ma phrase… En commission des affaires sociales, monsieur Lurton, nous travaillons de manière posée ; nous avons ouvert de grands chantiers qui auront une traduction concrète. Mais vous ne pouvez pas nous demander de régler en dix-sept mois tout ce qui ne ...

Je remercie Caroline Janvier pour avoir introduit ce débat dans l'hémicycle, mais je crois aussi qu'il faut le dépassionner. Je ne voudrais pas qu'une nouvelle fois, on fasse de ce sujet éminemment sensible une question politicienne.

Aussi, je propose, puisque certains collègues m'y incitent, qu'une mission travaille sur cette proposition, en étudie l'impact et examine toutes les questions qui ont été posées. Mais un tel travail mérite mieux qu'être réalisé nuitamment au coin d'une table.

Au contraire, nous devons y réfléchir dans des conditions correctes. J'ajouterai, au cas où on me rétorquerait que cela nous fera perdre du temps, que nous avons la possibilité de mener à bien ce travail dans le cadre d'une mission « flash », plus rapide, et de manière transpartisane.