Interventions sur "certain"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Monsieur Jumel, vous abordez la question des filières : vous avez certainement raison s'agissant de plusieurs d'entre elles puisqu'elles sont présentes dans votre circonscription. Mais, rappelez-vous, lorsque je me suis exprimé hier soir, j'ai insisté sur les TPE et l'artisanat, pour lesquels la question des seuils se pose réellement. S'agissant du monopole syndical, votre argument, madame la ministre, selon lequel la France est signataire d'une convention de l'OIT, e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...e élection qui fait aujourd'hui de nous les représentants de la nation. Personne ici n'imagine une seule seconde une disposition légale qui nous aurait empêchés d'être candidat à cette élection à l'Assemblée nationale au motif que nous n'appartiendrions pas à l'une des formations, l'un des partis, l'un des mouvements bénéficiant d'un monopole de candidature. Si le monopole syndical existe pour un certain nombre d'élections sociales, un tel monopole n'existe évidemment pas pour les élections politiques. Vous qui êtes censés incarner ici le renouveau, le nouveau monde, la nouveauté, le vent printanier de la démocratie, n'êtes-vous pas choqués par ce monopole syndical ? J'entends l'argument juridique de Mme la ministre : une stipulation d'une convention de l'OIT nous interdirait sans doute aujourd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Lambert :

...iaire, puisqu'elle fixe les limites du litige : on ne pourra pas discuter, pour déterminer si un licenciement est fondé sur une cause réelle et sérieuse, d'autres éléments que ceux mentionnés dans cette lettre. Plutôt que d'amoindrir les règles applicables, ne vaudrait-il pas mieux accompagner les chefs d'entreprise et les soutenir dans la gestion ? Ne faudrait-il pas, par exemple, mutualiser un certain nombre de services et alléger les contraintes ? L'idée d'un service public d'accès au droit pourrait être une solution pour les chefs de PME et de TPE.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

Permettez-moi d'intervenir en tant qu'avocate, et en tant qu'avocate qui pratique le droit du travail aussi bien du côté de l'employeur que de celui du salarié. Revenons donc à des considérations terre à terre. Il me semble important de rappeler que oui, un avocat a aujourd'hui la capacité d'évaluer le coût d'un licenciement. Oui, un avocat a connaissance du barème qui sera appliqué, avec une certaine latitude, par un juge. Oui, un avocat est aujourd'hui nécessaire à tout employeur désirant rédiger une lettre de licenciement qui lui permettra de se prémunir contre un risque parfois, il faut bien le dire, exorbitant. De fait, des demandes exorbitantes sont parfois formulées devant le conseil de prud'hommes pour de simples vices de forme. Ce sont des choses qui existent à l'heure actuelle. Ce s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Nous avons déjà eu l'occasion de contester un certain nombre de facilitations de la rupture du contrat de travail lors de l'examen des amendements précédents. À présent, vous en venez aux délais de prescription en matière de recours contre les licenciements abusifs. Je voudrais simplement vous rappeler – et cela vaut pour plusieurs mesures de ce projet de loi – qu'un certain nombre de dispositions ont été adoptées avant mai 2017 ; ainsi, la loi de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Certains éléments d'appréciation auraient mérité de figurer dans l'étude d'impact, mais comme nous ne l'avons pas eue, j'aimerais demander au rapporteur de nous donner les sources des études lui permettant d'affirmer que personne n'attend vingt-quatre mois pour former un recours. Il serait très utile d'avoir une vision précise des choses pour pouvoir formuler une appréciation juste et fondée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ès aux soins dans le fin fond de la vallée de la Bresle n'est pas le même qu'à Neuilly. Ce phénomène est aggravé par les attaques à répétition contre les moyens de la médecine du travail. Et force est de constater qu'en de nombreux endroits de notre République, l'accès des salariés à la médecine du travail n'est qu'une liberté formelle qui ne peut s'exercer – ce constat fait peut-être sourire sur certains bancs de cet hémicycle, mais c'est la réalité. En évoquant la médecine du travail pour tenter de nous rassurer devant le flou de la rédaction de cet alinéa, vous ne faites qu'accroître notre inquiétude. J'aurais pu parler de la médecine scolaire de la même manière, mais nous examinons là un texte relatif au monde du travail. Avec ce texte, selon que l'on sera riche ou misérable, les droits ne s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Mon intervention est inspirée par l'intensité des propos tenus par notre collègue Hubert Wulfranc. Dans sa bouche, les mots qu'il a employés ont pris une dimension particulièrement forte. Il serait nécessaire que les présidents de groupes puissent au moins avoir un échange sur cette question du 14 juillet. Des députés de toutes sensibilités en ont parlé avant la séance : certains d'entre eux seront dans l'impossibilité d'être de retour dans leur circonscription le 14 juillet au matin. C'est une affaire sérieuse et je demande une suspension de séance pour que les présidents de groupe puissent avoir un échange à ce sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Oui, monsieur le président. Je voudrais joindre ma protestation à celles qui viennent d'être exprimées, et cela avec d'autant plus de force que je comptais me rendre, avec une certaine allégresse, à l'invitation du maire de Marseille, qui organise le 14 juillet, comme toutes les grandes et petites villes de France, une célébration à laquelle je ne pourrai malheureusement pas assister, puisque je serai retenu ici. Je ne dirai que deux mots. D'abord, ce n'est pas une affaire de calendrier, c'est de la politique. Qu'un texte aussi important soit adopté de la façon dont nous somm...