Interventions sur "contrats aidés"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

...ultats statistiques dans la lutte contre le chômage. Malgré l'échec de cette politique, cet héritage se ressent dans les crédits de paiement : le règlement de son solde s'élèvera à 15,37 milliards d'euros en 2018, soit une baisse de seulement 0,6 %. Ce budget montre également la volte-face d'un gouvernement, qui a abondé les crédits en plein été pour augmenter de 280 000 à 320 000 le nombre des contrats aidés en 2017, avant de donner un coup d'arrêt brutal à cette politique en septembre. Je n'ai pas obtenu mardi dernier, madame la ministre, de réponses à deux interrogations : quelle méthode et quelles exigences permettront de déterminer les employeurs à même de mettre en place ces contrats ? Comment pourra se concrétiser une exigence d'accompagnement et de formation sans crédits fléchés vers les bénéf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

...rédécesseurs. Visuellement, le budget en faveur du travail et de l'emploi reste stable, en passant de 15,4 à 15,3 milliards d'euros. En réalité toutefois, il perd 1,5 milliard d'euros en raison notamment de l'augmentation des crédits destinés à la compensation par l'État des allocations des demandeurs d'emploi en fin de droits. La mesure principale du Gouvernement est la diminution drastique des contrats aidés. Comprenons-nous bien, madame la ministre : je ne suis pas opposé à une autre solution que celle des contrats aidés. Ceux-ci ont souvent été utilisés par les différents gouvernements comme un moyen de diminution artificielle du chômage. Le gouvernement de François Hollande a toutefois été l'un des plus grands utilisateurs de cet artifice, que nous avons toujours dénoncé. Nous n'allons donc pas no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

En effet, notre groupe peut facilement souscrire à un certain nombre d'objectifs affichés. Pour autant, nous regrettons la méthode avec laquelle certains choix ont été annoncés et effectués. Nous déplorons également des erreurs d'analyse sur le rôle de certains opérateurs de la politique de l'emploi. Nous partageons votre volonté de redonner leur pleine efficacité aux contrats aidés, en les concentrant sur les publics les plus éloignés de l'emploi, notamment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Nous souscrivons à l'objectif de faciliter réellement l'accès à la formation professionnelle pour celles et ceux qui en ont le plus besoin, et de donner une plus grande part à l'apprentissage. Néanmoins la politique de l'emploi annoncée à travers les chiffres ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

À ceux que vous avez blessés et humiliés, je dis que ce n'est pas à eux de baisser les yeux. Cette décision est également brutale vis-à-vis des acteurs de la solidarité qui n'ont jamais été consultés sur ce coup de rabot aveugle et généralisé. L'argument fort que vous avancez pour défendre la baisse du nombre de contrats aidés est la transformation du CICE en baisse de cotisations. D'abord, la diminution drastique du nombre de contrats aidés intervient dès 2017 alors que la transformation du CICE n'est prévue que pour 2019. Par ailleurs, la baisse des cotisations patronales ne sera pas équivalente à la prise en charge des contrats aidés, car de nombreuses associations qui comptaient des emplois aidés n'ont pas de salar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Ce que vous prétendez donner en dotations d'une main, vous le reprenez de l'autre. Pour justifier la suppression des contrats aidés, vous en dénoncez le caractère coûteux et l'inefficacité en matière d'insertion professionnelle. Vous ne cessez d'évoquer un taux de sortie positif dans l'emploi de 27 %. Nous persistons à rappeler que ce chiffre est faux et que la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, DARES, elle-même, dans une note de mars dernier,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

En 2015, les 60 000 contrats aidés supplémentaires ont permis une création nette d'environ 21 000 emplois selon la DARES. Sur la base de ce diagnostic faux et caricatural, vous opposez les contrats aidés à la formation. Mais cette opposition est stérile. Il n'existe pas une solution miracle mais bien une multitude de solutions pour faire face à des situations diverses. Et pour les publics les plus éloignés de l'emploi, chacun sait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... inquiétudes et a parlé d'un véritable coup de massue. Le taux de chômage des personnes en situation de handicap est deux fois plus élevé que celui des personnes valides. Alors que vous avez fait de cette réduction d'écart l'une des priorités de votre quinquennat lors du comité interministériel de septembre dernier, vous ne tenez pas aujourd'hui cet objectif et réduisez drastiquement le nombre de contrats aidés, dont je rappelle que 11 % sont occupés par un travailleur en situation de handicap. Et vous mettez les entreprises adaptées, qui emploient 80 % des travailleurs handicapés, au régime sec : selon l'Union nationale des entreprises adaptées, il manque 17 millions d'euros – moins d'une journée de rendement de l'ISF – dans le budget pour leur permettre de continuer à fonctionner dans les mêmes condit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Enfin je voudrais évoquer les structures de l'insertion par l'activité économique, qui permettent aujourd'hui, chaque mois, à 140 000 personnes d'être employées. Une hausse de ce budget permettrait d'appuyer des projets prêts à démarrer et de soutenir des dispositifs efficaces ; mais vous ne l'augmentez pas. Coupes drastiques dans les contrats aidés, détérioration du soutien financier de l'État aux dispositifs d'insertion professionnelle, non-respect des engagements pris par l'État… Un budget, madame la ministre, c'est un peu l'inconscient d'une politique : en l'examinant, on y trouve tous les fantasmes du pouvoir. Votre budget, quand on y regarde de près, est à l'image de la société telle que vous la rêvez : une société coupée en deux. D'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ent responsables de leur situation. Que ne contrôlez-vous pas plus l'effet du CICE sur l'emploi, vu que le MEDEF avait promis 1 million d'emplois en contrepartie de cette mesure ? Vous supprimez les crédits du Fonds national pour l'emploi, un des outils ayant montré leur utilité en matière de reconversion – il avait notamment permis d'accompagner la reconversion des salariées de Lejaby. Quant aux contrats aidés, de 479 000 en 2016 selon le budget exécuté, vous comptez les amener à 200 000 en 2018 ; c'est le plus grand plan social de l'histoire de France, avec la suppression de 279 000 emplois à la clé ! Nous allons tous payer les conséquences de cette situation, à commencer par les EHPAD – établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – , les crèches, les associations, les collectivités...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Vous nous dites que les contrats aidés n'aident pas à l'insertion. Pourtant, comme vient de le rappeler mon collègue Boris Vallaud, 67 % des contrats aidés du secteur marchand débouchent sur un emploi au bout de six mois, 41 % pour le secteur non marchand. Vous nous dites que vous remplacerez ces dispositifs par des formations, mais sur le modèle de l'apprentissage : le patron devient le professeur, voilà ce que vous nous proposez. Au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...nt encore à flexibiliser le marché du travail, de telles orientations budgétaires sont d'autant plus dévastatrices. La question de l'emploi est centrale, tout autant que celle du travail. Or ce budget rafistolé, rapetassé, est d'abord un budget d'austérité qui fragilisera certains de ceux qui sont déjà les plus fragiles. Il le fera par deux canaux. Premièrement, la division par deux du nombre de contrats aidés, l'une des premières annonces tonitruantes et intempestives de ce quinquennat, laissera des traces. Si la formule des contrats aidés n'est pas une panacée, la brutalité de cet immense plan social sans accompagnement ne sera pas sans conséquences. Brutalité, tout d'abord, pour les personnes concernées, en cours d'insertion, qui se retrouvent du jour au lendemain en difficulté. Elles ne sont pas s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

Madame la ministre, permettez-moi de revenir sur la méthode qui a présidé à la baisse du nombre de contrats aidés. Au coeur de l'été, le 10 juillet dernier, le ministre des comptes publics annonçait, avec brutalité, leur réduction drastique. Les associations, les municipalités, les maisons de retraite, les établissements culturels, les parents d'élèves en situation de handicap, les centres sociaux et médico-sociaux découvrent avec stupéfaction qu'ils n'en bénéficieront plus dans les prochaines semaines. Face...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

.... Première question : quelle sera la répartition des emplois au sein de ces secteurs dits prioritaires ? Deuxième question : pour la seule priorité que vont constituer les outre-mer, comment s'établira la répartition entre les territoires ? Troisième question : pouvez-vous nous confirmer les propos de votre collègue Annick Girardin, selon lesquels il y aura dans les outre-mer le même nombre de contrats aidés en 2018 qu'en 2017 ? Quatrième question : quels seront les taux de prise en charge par l'État et la durée maximale de ces contrats dits prioritaires ? Cinquième question : les quartiers prioritaires de la politique de la ville sont-ils une priorité du Gouvernement pour les contrats aidés ? Le Premier ministre ne les a pas mentionnés, mais votre collègue Jacques Mézard, si. Madame la ministre, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

...s certifications. L'intégration passe aussi par une dimension souvent tue : celle de l'acquisition des postures professionnelles et des compétences relationnelles attendues par les recruteurs. Or dans sept cas sur dix, le refus de l'embauche s'explique par l'inadéquation entre l'attitude attendue et celle perçue ; c'est une clef nécessaire à l'insertion. Il est prévu 200 000 nouvelles entrées en contrats aidés dans le secteur non marchand en 2018. Nous souhaitons que ce dispositif soit sollicité pour une réelle insertion de ces jeunes et des chômeurs de longue durée, priorisant certains domaines d'activité. Enfin, l'insertion par l'activité économique est une logique d'insertion professionnelle conjuguée à une dimension sociale dont la réussite n'est plus à démontrer : entreprises d'insertion, entrepr...