« Le Conseil national de l'Ordre des médecins y est fermement opposé, dès lors que cette prise en charge, déconnectée de tout diagnostic médical et de toute stratégie thérapeutique globale, conduira à des retards de diagnostic et à une perte de chances pour le patient. Le médecin, en raison de sa formation, est le seul à pouvoir poser un diagnostic médical et prendre en charge un patient pris dans sa globalité. Ces principes fondamentaux, qui ont cours dans tous les États de l'Union européenne, sont battus en brèche par des dispositions qui, sans le dire, » – et j'insiste sur cette phrase – « dérogent aux règles sur l'exercice illégal de la médecine mentionnées à l'article L. 4161-1 du code de la santé publique. » Je m'arrête là, car ce passage suffit à comprendre qu'il y a un grand risque à entrer dans ce débat aujourd'hui. Attendons des jours meilleurs. Comme je l'ai dit, des négociations doivent se tenir lors des conventions qui rassembleront l'année prochaine toutes les professions de santé, afin de construire un parcours coordonné des soins.