Les amendements de Alexandre Holroyd pour ce dossier

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J'attends avec impatience que vous preniez le micro pour vous en féliciter dans les semaines qui viennent. Avis défavorable.

C'est en tant que député que je vais m'exprimer, et non en qualité de rapporteur. L'amendement a été refusé par la commission mais à titre personnel, je voterai pour. En effet, je me tiens à un principe très clair : tout ce qui consiste à renforcer la capacité d'information du Parlement devrait être adopté. En l'occurrence, l'amendement permett...

Je suis assez hostile aux demandes de rapport : si nous continuons ainsi, nous allons devoir créer un ministère des rapports !

Cela dit, vous mettez le doigt sur un vrai sujet : l'utilisation du pass culture dans les zones rurales. La question de l'éligibilité des transports est à mon avis bien cernée, et un travail est actuellement conduit pour la rendre effective ; des avancées récentes suggèrent qu'une solution pourrait être trouvée dans le courant de l'année procha...

L'amendement relève plutôt de la mission "Médias, livre et industries culturelles" car aucune dépense de la mission "Culture" ne concerne l'audiovisuel. Je suggère – à titre personnel parce qu'il n'a pas été examiné par la commission – le retrait de l'amendement ; à défaut, j'émettrais un avis défavorable.

Puisque c'est, me semble-t-il, le dernier amendement portant sur le sujet de l'énergie, je voudrais préciser certains points. D'abord, les annonces faites par la Première ministre devraient couvrir toutes les charges qui ont été évoquées, puisque 50 % du surcoût pour toutes les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entrepris...

Je vais vous dire le fond de ma pensée : c'est à l'Assemblée plus qu'à l'exécutif de se pencher sur cette vraie question, que ce soit sous l'égide de la commission des affaires culturelles et de l'éducation ou dans le cadre de la délégation aux outre-mer. Le Parlement est parfaitement légitime pour trancher la question au fond et à même de fair...

Cet amendement a été rejeté en commission. Je me félicite que vous reconnaissiez que de nombreuses recommandations du rapport Racine ont été mises en œuvre. Il est bon de le souligner car ce n'est pas le cas pour tous les rapports. En l'occurrence, les trois quarts ont été repris, cela montre à quel point le Gouvernement est engagé en ce domain...

Personne, dans cet hémicycle, ne peut imaginer rivaliser avec les trente ans de longévité de notre collègue Charles de Courson, qu'il aime tant nous rappeler au fil de nos séances nocturnes budgétaires. Toutefois, permettez-moi de me réjouir modestement, car c'est tout de même la sixième année consécutive que je m'exprime, à cette tribune, sur ...

J'inscris ma fille à la piscine municipale et verse une contribution nette de 40 euros : je suis déficitaire financièrement, mais bénéficiaire d'un accès à un bien qui me serait sans cela inaccessible. C'est la même logique qui prévaut au sein de l'Union européenne : la France verse 25 milliards d'euros de contribution, reçoit 15,8 milliards de...

Les attentes de nos concitoyens envers l'Union en matière de lutte contre le changement climatique et écologique, de protection de nos frontières ou encore de politique de santé croissent chaque année. Pour répondre à ces demandes légitimes, l'Union doit disposer de ses propres moyens, comme cela avait été pensé à son origine : il s'agit d'une ...

Ce débat est à mon sens essentiel, parce qu'il témoigne d'une vraie différence philosophique entre nous. Nous, nous voulons baisser l'impôt des Français…

…et nous voulons protéger leur pouvoir d'achat. Nous le faisons dans cet article 2, et nous l'avons fait sous la législature précédente en baissant l'impôt sur le revenu des classes moyennes de 5 milliards d'euros.

Derrière vos grands discours, la réalité – le ministre délégué l'a dit –, c'est que vous voulez étriller d'impôts les classes moyennes.

C'est très clair ! Monsieur Sansu, je veux simplement apporter une précision au débat. La comparaison historique que vous faites est intéressante : vous dites que le New Deal a été financé par un impôt très progressif comprenant une tranche à 90 %. Mais aux États-Unis, un seul contribuable a été taxé à 90 % : Rockefeller. C'est le seul !

La réalité de la fiscalité, quand la mesure dont vous parlez a été instaurée en 1935 aux États-Unis, c'est que les recettes provenant d'impôts proportionnels, à savoir les droits d'accise et les impôts sur la consommation – la TVA –, étaient deux fois et demi supérieures à celles issues de l'impôt sur le revenu.

La fiscalité y était donc beaucoup plus régressive qu'aujourd'hui ! Votre comparaison, entendue à de maintes reprises, ne tient pas debout.

Madame Pires Beaune, il n'y a pas de corrélation absolue entre prélèvements obligatoires et qualité des services publics. En tant qu'élu des Français de l'étranger, je peux vous assurer que de nombreux pays de ma circonscription – qui couvre le nord de l'Europe – ont des taux de prélèvements obligatoires plus bas que les nôtres et un taux de sa...

Vous en êtes même le meilleur exemple : vous avez participé à une majorité qui a réussi à augmenter les prélèvements obligatoires tout en dégradant les services publics, les finances publiques et la situation des collectivités territoriales.

Cela étant, je suis d'accord avec M. Philippe Brun lorsqu'il dit que l'inflation ne touche pas tous les contribuables de façon équivalente : c'est parfaitement exact. Mais cet outil, l'impôt sur le revenu, touche de façon équivalente tous les gens imposés à la même tranche, indépendamment de l'effet de l'inflation sur leurs revenus. Contraireme...