Accompagnement des couples confrontés à une fausse couche — Texte n° 912

Amendement N° 17 (Rejeté)

Publié le 3 mars 2023 par : M. Delaporte, M. Aviragnet, M. Guedj, M. Califer, les membres du groupe Socialistes et apparentés.

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Texte de loi N° 912

Après l'article 1er (consulter les débats)

La sous-section 1 de la section 1 du chapitre II du titre IV du livre Ier de la troisième partie du code du travail est ainsi modifiée :

1° L’article L. 3142‑1 est complété́ par un 6° ainsi rédigé́ :

« 6° Pour la survenue d’une interruption spontanée de grossesse. » ;

2° Après le 6° de l’article L. 3142‑4, il est inséré un 7° ainsi rédigé́ :

« 7° Trois jours pour la survenue d’une interruption spontanée de grossesse. »

Exposé sommaire :

Cet amendement de repli du groupe Socialistes et apparentés vise à créer un congé spécial de trois jours pour la femme victime d’une fausse couche.

La fausse couche est une perte et les conséquences psychologiques peuvent être lourdes pour les personnes la traversant. Ce congé permettra ainsi d’octroyer du temps à la femme victime de s’en remettre physiquement et mentalement.

Cet amendement ajoute donc, à la liste des congés pour évènements familiaux prévus par le code du travail, le cas de l’interruption de grossesse spontanée et prévoit la possibilité de prendre trois jours.

Prenons exemple sur la Nouvelle‑Zélande, qui a adopté en mars 2021 une loi accordant un congé spécial de trois jours, tant à la personne traversant une fausse couche qu’à son conjoint.

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