Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier

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Si on votait votre amendement, la seule interprétation qu'en donne le législateur serait donc la suivante : regarder CNews, ce n'est pas bien. Vous rendez-vous compte du ridicule de votre proposition ?

Nous, à La France insoumise, allons voter l'amendement n° 26 de M. Cinieri parce que la suppression du mot « jeunes » participe de l'état d'esprit dans lequel nous voulons être ce soir. Comme je l'ai dit dans la discussion générale, nous considérons que c'est un danger d'exposer les enfants aux écrans.

La simple modification d'un intitulé qui est demandée ici n'aurait certes pas de réelle portée juridique, mais elle montrerait que l'exposition aux écrans est dangereuse pour l'ensemble des enfants. Notre position sera similaire s'agissant de la notion d'exposition excessive – mais on y reviendra plus en détail ultérieurement.

Il y a un petit problème dans votre argumentaire. Nos collègues proposent de supprimer la mention « dans les lieux d'accueil des jeunes enfants, en particulier dans les écoles maternelles. » De deux choses l'une. Soit nous faisons une loi pour les 0-6 ans, comme vous nous le suggérez. Le cas échéant, la question qui se pose est de savoir commen...

Voici, en somme, ce que vous nous proposez : il y a danger ; mesurons donc à quel point les jeunes enfants y sont exposés ! Vous voyez bien que nous passons à côté de l'objectif.

Adopter cet amendement, c'est admettre qu'il faut des outils de mesure pour tout le monde : on doit pouvoir évaluer le temps passé sur les écrans de manière générale, sans se soucier uniquement des jeunes enfants. Voilà comment on parviendrait à préserver un tant soit peu la cohérence de votre proposition de loi. Mais si nous voulions être véri...

Il est franchement regrettable d'entendre dire que ce texte a été préparé dans l'improvisation. Nous travaillons ce soir avec sérieux et de tels propos gâchent l'ambiance.

Il était plus utile de mettre l'ambiance sur la retraite à 64 ans ! En revanche, le sujet de la prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans n'est pas clivant.

Je reviens donc à l'amendement, qui propose d'encadrer la formation des professionnels de santé. Madame la secrétaire d'État, vous nous dites que ces professionnels sont déjà formés et qu'il n'est pas nécessaire de compléter leur formation, mais n'est-ce pas la proposition de loi elle-même qui propose de les former ?

L'amendement de mon collègue Sébastien Peytavie vise précisément à souligner que les écrans ont un effet sur le développement cognitif des enfants, d'où la nécessité de former les professionnels sur cette question. Une formation qui se contenterait d'alerter sur la dangerosité des écrans ne serait d'aucun intérêt si elle ne décrivait pas les en...

Madame Duby-Muller, on dirait que votre amendement a été rédigé par les industriels eux-mêmes ! Nous entamons là un débat qui promet d'être l'un des plus intéressants de la soirée, et qui oppose les intérêts des industriels et ceux de l'enfant.

Quant à nous, notre rôle est de trancher en faveur de l'intérêt de l'enfant, c'est-à-dire, en l'occurrence, de l'intérêt général ! Vous nous dites que si l'on rajoute un tel message – je crois qu'il s'agit en l'occurrence d'un logo, qui alerte quant au danger des écrans pour les enfants – sur les emballages, cela va augmenter considérablement ...

Alors là, c'est encore mieux : vous nous proposez carrément de supprimer tous les dispositifs qui vont dans un sens contraire à celui des industriels qui produisent des écrans. En effet, votre amendement vise à supprimer tout message préventif non seulement sur les emballages mais dans les publicités relatives aux appareils dotés d'écrans. Vous...

Nous proposons, justement, de renforcer le dispositif de prévention présent sur les emballages. Nous en avons débattu en commission et si je suis parfaitement honnête, je dois dire que vos arguments nous ont fait réfléchir. Je souhaite tout de même défendre l'amendement pour pouvoir exposer les nôtres. Vous dites qu'il faut signaler, sur les e...

Je vais répéter nos arguments qui me semblent partagés sur plusieurs bancs, voire sur quelques bancs de la majorité. J'espère ébranler le réflexe majoritaire, même si je pense que vous allez voter comme un bloc. Nous sommes tous d'accord pour dire que l'exposition aux écrans des enfants – au moins ceux de moins de 3 ans – est dangereuse pour l...

Oui, mais j'essaie de convaincre les gens. Si cela vous ennuie, allez ailleurs. Nous vous proposons de déclarer solennellement qu'exposer aux écrans des enfants de moins de 3 ans revient à les mettre en danger. Tel est notre objectif. Les enfants de 3 à 6 ans sont concernés eux aussi, me direz-vous. Peut-être, mais il n'empêche qu'en envoyant c...

Nous avions proposé tout à l'heure d'inscrire les recommandations destinées aux parents sur les emballages. Notre collègue Virginie Duby-Muller, qui a depuis quitté l'hémicycle, avait expliqué qu'un tel message prendrait trop de place et serait trop compliqué à mettre en œuvre. Nous vous proposons une solution alternative : les recommandations...

Une telle mesure ne mange pas de pain et serait utile pour les parents qui voudraient lire la notice d'utilisation des appareils qu'ils achètent. Or, 44 % d'entre eux ne se sentant pas assez accompagnés, ils pourraient être nombreux à le faire. L'ajout de messages de recommandation dans les notices ne devrait pas non plus poser de problèmes aux...

Je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul ici ! Certains, quand ils achètent un appareil, lisent intégralement la notice d'utilisation : c'est leur dada ! Nous sommes visiblement plusieurs dans ce cas. Ces documents pourraient donc constituer un canal de communication utile. J'entends néanmoins votre propos – que je partage d'ailleur...

Cette petite feuille séparée contiendrait des recommandations qui ne figurent pas sur la notice. Il s'agirait d'un document supplémentaire à glisser dans l'emballage, qui serait susceptible d'être lu, car il susciterait une curiosité particulière et éveillerait l'intérêt des parents.