Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier

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Par cet amendement, vous proposez de supprimer l'IFI sur la résidence principale. Il existe un argument récurrent en faveur de la suppression des impôts des riches : le risque de fuite du capital. Mais comme son nom l'indique, l'immobilier ne bouge pas. Il ne risque donc pas de déménager.

Revenons-en au débat qui nous opposait tout à l'heure : nous débattions de la suppression de l'impôt sur la fortune en général, c'est-à-dire de l'impôt dont relèvent les valeurs mobilières que sont les actions et les obligations. En d'autres termes, nous parlions de l'impôt sur la fortune des cinq milliardaires qui détiennent autant de biens qu...

…avait promis en 2017 qu'il n'y aurait plus une personne dans la rue avant la fin de l'année. Avec cette réforme de l'ISF, vous avez attaqué l'impôt, supprimé la solidarité et doublé la fortune des 500 plus riches familles du pays. Il est temps, désormais, de faire exactement l'inverse.

Il vise à supprimer le prélèvement forfaitaire unique, et à taxer plus progressivement le capital. M. le rapporteur général et M. le ministre ont tous les deux soulevé le même argument de l'augmentation des dividendes versés, donc des rentrées fiscales, que vous imputez à ce dispositif. Mais les entreprises auraient quand même versé et augment...

Vous avez également souligné que vous étiez favorables à l'actionnariat salarial. En fait, quel que soit le sujet, vous utilisez systématiquement les petits pour protéger les gros.

Vous cachez les grandes entreprises derrière les petites et les gros actionnaires derrière les plus modestes – je rappelle que les cinq Français les plus riches possèdent autant que 27 millions ! Vous utilisez systématiquement les petits pour protéger les gros, c'est insupportable ! En matière d'actionnariat salarial, vous pourriez proposer d'...

À défaut d'augmentations, ils demandent un impôt pour mieux répartir la richesse, afin que chacun contribue selon ses moyens, conformément à l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Puisque vous ne faites rien pour rétablir la justice fiscale, nous serons dans la rue

L'amendement a la vertu de mettre en avant le travail bénévole réalisé par les associations. Sans répéter ce qu'a dit le président Coquerel, j'aimerais relever un point qui sera pertinent pour la suite de nos débats. Monsieur le ministre délégué, vous avez dit que le temps était notre bien le plus précieux : nous en garderons bonne mémoire quan...

Cet amendement propose d'imposer davantage ceux des Français de l'étranger qui disposent des plus gros revenus, pas tout le monde. Nous avions, nous, proposé d'instaurer l'impôt universel : celles et ceux qui vivent à l'étranger paieraient au fisc français la différence avec ce qu'ils auraient payé s'ils étaient en France. C'est un système log...

Vous avez dit, monsieur le rapporteur général, que ce serait un changement radical de notre doctrine fiscale. C'est vrai ! Mais les Françaises et les Français qui vivent à l'étranger jouissent de droits associés à leur nationalité : venir en France pour se faire soigner, par exemple ; et beaucoup ne s'en privent pas.

Si, c'est vrai. Il serait donc logique que les Français vivant à l'étranger contribuent par l'impôt au financement de notre système de sécurité sociale, notamment. C'est une façon d'ajouter un peu de justice fiscale, ce n'est pas un truc de bolchevique : les États-Unis ont mis en place une forme d'impôt universel. Vous devriez être favorables ...