Les amendements de Antoine Vermorel-Marques pour ce dossier

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Je tiens à saluer la qualité de nos échanges. Pour ma part, j'ai toujours été davantage intéressé par l'étiquette du vêtement que par l'étiquette politique.

Je considère, comme je l'ai souligné tout à l'heure en parlant de ma circonscription, que ce que nous faisons aujourd'hui n'est pas loin d'être historique, si ce dispositif va à son terme, car il permettra de démoder définitivement la fast fashion. Il est historique, malgré les réserves que nous avons sur ce texte, notamment sur la quest...

…qui exercent d'ailleurs leur mandat en totale indépendance. Ce matin, dans la discussion générale, j'ai cité plus de quinze communes de ma circonscription, dont treize villages de moins de 500 habitants, qui habillent la France et le monde.

Il y a, là-bas, un entrepreneur très discret, qui est le secrétaire général du collectif En mode climat. Ce collectif réunit plus de 500 industriels du textile engagés pour le climat et défend le système de bonus-malus depuis tant d'années.

L'industriel du textile en question, Éric Boël, a toujours cru, contre vents et marées, au made in France et au made in Europe.

Par son action, il est parvenu en moins de douze mois à doubler ses effectifs, qui sont passés de 70 à 140 salariés, à Charlieu, dans un petit village de ma circonscription. Nous rendons donc hommage aujourd'hui à cet industriel et à ce collectif qui défendent le dispositif de bonus-malus.

Cet entrepreneur a récemment reçu la Légion d'honneur pour avoir fourni à des millions de Français des masques, made in France, pendant la crise du Covid.

La seule condition qu'il a posée à la remise de cette décoration, c'est qu'elle soit accordée à l'ensemble de ses salariés.

Lors de la cérémonie qui a eu lieu dans ma circonscription récemment, il a exigé que chacun et chacune de ses salariés montent sur scène et soient décorés par M. le préfet et salués par l'ensemble des élus présents.

Cet entrepreneur fait la fierté de la France. C'est donc pour lui et pour rendre justice aux 10 000 emplois détruits dans le secteur de l'habillement en 2023, que nous voterons la proposition de loi.