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La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE)représente 33 milliards d'euros. Par ailleurs, nous demandons à l'État d'engager une réduction importante des dépenses publiques. Nous ne saurions maintenir la trajectoire actuelle, qui a mené à augmenter les dépenses courantes de 140 milliards d'euros pendant le quinquennat précédent. Nous assumons de réclamer une forte baisse des taxes sur les carburants, qui profiterait ...
…étant par ailleurs précisé que la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) est fixe.
…à la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), et il a l'avantage de préserver l'équilibre des finances publiques tout en protégeant les Français.
Il est compliqué de faire baisser le prix de l'essence pour que nos concitoyens aient un peu plus d'argent en poche. On l'a vu, la baisse de la TVA n'était pas possible, non plus que le blocage des prix, en raison de la réglementation européenne. Vous nous ressortez donc, monsieur Coquerel, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) flottante, qui a pourtant prouvé son inefficacité par le passé. Qui plus est, vous proposez de l'adosser à la taxation des superprofits, notamment de Total – ce qui ne nous étonne guère puisque vous avez défendu cette mesure toute la matinée. Mais M. le ministre vous a prouvé tout à l'heure que cette supertaxation rapportait moins d'argent…
Je voudrais appeler votre attention sur le problème de la méthanisation tous azimuts. Je ne suis pas contre la méthanisation, mais nous devons être très vigilants. En effet, c'est tout d'abord un facteur d'accélération de l'agrandissement des exploitations, puisqu'elle nécessite de très forts investissements, notamment pour la méthanisation dite de cogénération. Deuxièmement, le digestat, produit des méthaniseurs, entraîne de gros problèmes de pollution des eaux et des sols.