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Ancien maire de Saint-Brevin, je veux redire ici notre émotion devant la démission du maire actuel Yannick Morez après une violente agression, et lui redire notre solidarité.
Cet événement est révélateur de l'augmentation des violences qui touchent les élus de la République. Je condamne toutes ces violences sans aucune ambiguïté et d'où qu'elles viennent. Il est en effet inacceptable que dans notre République, les élus, notamment les maires, en première ligne, subissent des insultes, des menaces, des intimidations, du harcèlement ou des agressions. L'escalade, la surenchère et la banalisation des actes violents auxquelles nous assistons doivent cesser. Il existe, dans notre Constitution, des voies de recours permettant de s'opposer. La violence, qu'elle soit verbale, morale ou physique n'a donc pas sa place et ne doit jamais être u...
Mercredi dernier, le maire de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez, démissionnait. Quelques semaines plus tôt, le 22 mars, un incendie criminel à son domicile menaçait de le tuer ainsi que sa famille. Nous voulons saluer ici cet homme, élu local, et son engagement pour ses concitoyens.
Nous comprenons sa décision car elle est profondément humaine. Nous la comprenons mais elle est une meurtrissure pour la République. Ce maire a démissionné parce qu'il était agressé par l'extrême droite et abandonné face à elle par l'État, c'est-à-dire par vous !
Pourquoi a-t-il fallu plus de dix jours pour que le Président de la République exprime sa solidarité après l'incendie ? Pourquoi le ministre de l'intérieur ne s'est-il jamais rendu à Saint-Brevin pour soutenir ce maire et le projet de centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) pourtant promu par son propre ministère ?
Le sous-préfet de Saint-Nazaire a-t-il vraiment refusé une protection rapprochée à ce maire, comme l'écrit Mediapart ? Pourquoi le préfet de Loire-Atlantique n'a-t-il pas interdit la manifestation du 29 avril, laissant l'extrême droite parader jusque sur les marches de la mairie de Saint-Brevin ?
Le groupe Démocrate s'associe au soutien au maire de Saint-Brevin et à tous les élus de la République ! Mais le groupe Démocrate est choqué que certains soient restés assis ! Nous sommes scandalisés !
Dans un contexte d'insupportables violences commises à l'encontre d'élus de la République, des élus de tous bords, abandonnés par l'État, sont conduits à la démission. Au nom de mon groupe, je tiens à assurer ces serviteurs de la République de tout mon soutien. J'ai été alerté la semaine dernière par un maire de ma circonscription sur un cas d'occupation illégale du domaine public par des forains, nullement représentatifs de la profession. Alors que cette commune en accueille toute l'année avec plaisir, ceux-là ont accaparé le domaine public, ont volé du courant et menacé un employé municipal. Ils voulaient donner des représentations de sports motorisés sans avoir demandé d'autorisation préfectorale. ...
Certains élus, dont l'indemnité mensuelle est, rappelons-le, inférieure à 200 euros, ont eu cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT). Quatre plaintes ont été déposées et un arrêté d'interdiction a été pris pour les spectacles suivants, compte tenu des troubles à l'ordre public et des violences constatés. Grâce à la ténacité et au courage du maire, ces spectacles n'ont pas eu lieu mais dans beaucoup d'autres villes, les élus, seuls face aux menaces, abandonnent par peur des représailles. Ces délinquants ont indiqué à plusieurs reprises vouloir venir en groupe de trois cents pour bloquer la ville jeudi, jour de la grande foire de l'Ascension. Monsieur le ministre de l'intérieur, est-il selon vous admissible de laisser les élus seuls dans c...
La mort du maire de Signes, les agissements glaçants à l'encontre du maire de Saint-Brevin, les actes de violence, d'intimidation dont sont victimes quotidiennement les élus locaux, départementaux, régionaux, nationaux, européens sont inacceptables ! Est-il normal dans une démocratie que certains de nos collègues, nos enfants, nos conjoints, nos conjointes aient parfois peur d'être reconnus, d'être pris à partie ...
La commune de Callac et son centre d'accueil ont été les premiers à subir ces attaques odieuses. C'est désormais le tour du maire de Saint-Brevin-les-Pins : après avoir été menacé et attaqué, il jette l'éponge. Une voiture brûlée, une maison avec un pan de mur noirci : voilà ce que montrait la photo de son domicile le 22 mars dernier. Telle est la situation effrayante et proprement scandaleuse qu'ont vécue Yannick Morez et sa famille, à qui je souhaite que nous renouvelions notre profond respect et notre plein soutien.
Qu'avez-vous fait en cinquante jours ? Que se serait-il passé si Yannick Morez n'avait pas démissionné ? Malgré plusieurs alertes, votre ministère n'a pas agi et n'a pas protégé ceux qui auraient dû l'être. Les fondamentaux de notre république et de notre démocratie sont pourtant attaqués en leur cœur à travers la figure du maire de Saint-Brevin. Dans le pays des droits de l'homme, comment peut-on rester sans agir face à la bête noire qui prospère ?