Interventions sur "inclusive"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...s et non pas mes femmages. Je vous respecte trop pour cela et j'ai le sens du ridicule. Il est temps de recentrer le débat, après les absurdités et les caricatures que nous avons entendues à propos de notre proposition de loi. Celle-ci a pour ambition de protéger la langue française contre une entreprise insensée qui la défigure, l'abîme et la déconstruit en se parant du titre trompeur d'écriture inclusive. Selon l'Académie française, elle est en réalité un péril mortel pour notre langue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

La langue française est, sur le territoire de la République, la langue de ce que le code civil appelle la communauté nationale. En prétendant la féminiser artificiellement, les tenants de l'écriture inclusive méconnaissent son histoire et ses principes constitutifs. Ils les travestissent plutôt, dans un sens communautaire, diversitaire et séparatiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Puisque le centre a été accusé de tiédeur – argument éculé –, permettez-moi de rappeler que les centristes sont simples, clairs et précis. Nous dénonçons bien sûr les excès de l'écriture inclusive : si l'on crée le mot « femmage » en se rapportant au latin, il nous faudra rendre « virage » aux hommes, puisque, en latin, le mot « vir » désigne l'homme, alors que « homo, hominis » désigne l'humain – homme ou femme – et a donné « hommage ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Permettez-moi de vous lire deux phrases qui montrent les excès de l'écriture inclusive – je ne sais pas si vous allez les comprendre : « Tous.te.s celleux qui étaient là n'ont pas tous.te.s eu la chance de parler, mais tous.te.s étaient d'accord » et « L'éducateurice de mon enfant dit qu'iel a des talents de créateurice. » Nous sommes là pour dénoncer les excès, mais nous n'admettons pas qu'une loi vienne réguler l'usage, car c'est lui qui fait la langue française, avec un contrôl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

qui fait de la lutte contre l'écriture inclusive le véhicule de votre vision profondément rétrograde et machiste. Assumez-le !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Alors oui, c'est malheureux, à cette heure, de devoir encore débattre de vos inepties, de ce qui nous choque et vous ridiculise : le désir de faire de l'écriture inclusive un sujet de société, alors que finalement, tout le monde s'en fiche, même Mme la présidente du Rassemblement national. On ne va pas dire madame le président du Rassemblement national, on vit avec notre temps ! Vous, vous vivez dans le passé, avec des œillères. Ce serait anecdotique si ça ne concernait que le groupe Rassemblement national, mais ce que vous faites ici a une incidence sur l'ensemble...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Je vais m'efforcer de reprendre le fil de la discussion – ce n'est pas facile. Monsieur le rapporteur, monsieur Chudeau, au-delà des problèmes de tableur Excel, non, la langue française n'est pas attaquée par l'écriture inclusive. Vous voulez la défendre, mais il faut la simplifier,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

Dans la vie et dans la langue, des symboles permettent de faire avancer des causes. Si celle de la lutte contre les discriminations ne vous convient pas, dites-le sans détour et sans chercher de prétexte ! Le groupe Écologiste entend supprimer l'article unique de cette proposition de loi, qui s'inscrit dans un projet réactionnaire allant à contresens du projet de société inclusive et féministe fondée sur l'émancipation que nous défendons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

J'ai déjà dit pourquoi nous avions hâte d'adopter ces amendements de suppression : nous souhaitons passer rapidement à autre chose. Mais je veux redire combien l'écriture inclusive est une chance pour l'égalité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Cette idéologie réactionnaire se heurte directement à la promotion des droits pour toutes et tous, pour chacune et pour chacun. Je dirai même qu'à lui seul, le mot « inclusion » ou « inclusif » est contraire à chacune des lignes de votre programme. En définitive, l'écriture inclusive est peut-être la seule chose que vous n'interdisez pas uniquement aux étrangers. Nous voterons évidemment pour ces amendements de suppression, car nous voulons pouvoir utiliser au jour le jour cette langue qui évolue parce que la société évolue. C'est une véritable chance !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

qui disait « Qui tient sa langue tient sa liberté. » Comme l'a dit M. le rapporteur, l'écriture inclusive est une succession de coups de boutoir dans notre langue et notre identité ; elle porte donc atteinte à notre liberté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

...les personnes porteuses de handicap ou qui ont des difficultés cognitives. Elle est une arme de destruction massive de notre langue. En effet, sous prétexte de lutter contre le patriarcat oppressant, il faudrait s'attaquer à l'insupportable masculin qui l'emporte depuis des lustres sur le féminin ! Ce qu'il faut que les gens qui nous écoutent comprennent, c'est que les chantres de cette écriture inclusive sont les mêmes qui n'aiment pas le Tour de France, la chasse, la Patrouille de France, Sardou, les sapins de Noël, les barbecues ou Alain Delon !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Vous avez raison, monsieur le ministre délégué, nous n'avons du tout la même vision de la vie, car nous, nous l'aimons ! La vérité, c'est que les tenants de cette écriture inclusive sont ceux qui pensent que la police tue et qu'il faut dépénaliser le cannabis ! Certains, ici, ce soir, ont l'air d'être leurs représentants.