Je laisserai mon collègue Charles Fournier s'exprimer plus longuement sur le rétablissement de l'article 11 ter pour concentrer mon propos sur une modification que cet amendement apporte à la rédaction initiale du Sénat concernant un plan albédo, du nom de l'effet d'une surface couverte d'une peinture blanche suffisamment réfléchissante pour renvoyer les rayons du soleil, ce qui est bon pour le climat, mais également pour éviter les excès de chaleur entre les mois de mars et octobre.
Je me suis rendu à l'école Louis Blanc – voilà un nom qui tombe à pic – dans le 10
L'amendement est assez maximaliste puisqu'il vise à développer partout où les contraintes techniques ne sont pas trop fortes le revêtement par une peinture blanche réfléchissante les toits et les terrasses de bâtiments comme les Ehpad, pour éviter les effets des canicules en été, ou les centres commerciaux, pour éviter le recours excessif à la climatisation.
Cette proposition est donc très concrète, elle est validée scientifiquement, elle est peu coûteuse, elle est bonne pour le climat, elle améliore le confort, elle est bonne pour nos artisans et elle favorise les économies d'énergie.
J'ajoute que la science démontre que revêtir de peinture blanche réfléchissante la surface sur laquelle sont installés des panneaux photovoltaïques permet de maintenir, voire d'augmenter, leur rendement car si le béton devient trop chaud, ce rendement diminue.
J'ai été un peu long mais j'insiste sur le fait que cette proposition est concrète et facile à mettre en œuvre. Je tiens également à dire qu'elle s'inscrit dans la droite ligne des travaux de Jacques Maire, député du groupe La République en marche sous la législature précédente, ainsi que des avancées réalisées par la ministre Pompili. Cet amendement est l'occasion de transformer l'essai.