Je tiens à rappeler qu'il y a quelques années, nous avons réussi à introduire les tarifs réglementés de vente d'électricité – TRVE – à Wallis ; c'est un grand succès. À l'instar de la quasi-totalité des îles de l'outre-mer français, vous bénéficiez des tarifs réglementés de l'électricité, ce qui est un avantage. J'attends beaucoup des décisions prises le 1er février relatives à l'augmentation du prix de l'électricité en outre-mer ; j'ai confiance.
Le problème de la double – voire de la triple – insularité est plus ressenti à Futuna. En effet, plus aucune compagnie ne veut desservir Futuna avec le vieil avion « Ville de Paris » que le président Chirac avait donné. Demain matin, j'ai rendez-vous avec une délégation d'Air Calédonie puis d'Air Loyauté ; à cette occasion, nous trouverons une solution pour assurer la desserte de Futuna de manière régulière. Si la question du prix restera posée, il est d'abord nécessaire de trouver une compagnie car cette desserte manque de s'arrêter.
Deuxième sujet, le port. Vous savez qu'un projet de construction du port de Futuna est lancé, financé par l'Europe. Or, en cours de travaux, on s'est dit qu'au lieu d'importer des pierres d'on ne sait où, on ferait mieux d'installer des palplanches. L'Europe a répondu à cette proposition en demandant de recommencer l'appel d'offres depuis le début. Je mène des discussions très difficiles avec la commissaire Urpilainen, je pense arriver à l'emporter. Cet après-midi, j'étais à Bruxelles avec un lobbyiste pour qu'il m'aide à gagner ce qu'il faut bien appeler, pour être honnête, un combat de l'absurdité.