Il y a deux raisons à la hausse des prix : les transports et l'énergie.
En ce qui concerne l'énergie, j'attends avec impatience les décisions qui seront prises le 1er février sur les prix de l'énergie outre-mer. J'ai confiance dans le fait qu'une mesure spécifique donnera satisfaction à tous nos amis ultramarins. Je ne fais ici pas référence aux prix de l'énergie pour la consommation domestique et pour celle des très petites entreprises, mais aux prix pour la consommation de l'ensemble des entreprises. En tout état de cause, il s'agit d'un axe de travail du ministère chargé des outre-mer.
La deuxième raison de la hausse des prix est évidemment le coût du fret. J'ai étudié la situation et une procédure absolument incompréhensible fait qu'un tiers de l'argent destiné à atténuer les effets du coût du fret n'est pas dépensé. Structurellement, cette procédure, qui allie fonds européens, régions et État, ne fonctionne pas, et il convient de la revoir. Je le répète, on ne dépense pas tout l'argent qui est chaque année alloué à la lutte contre la hausse des coûts de l'approvisionnement. C'est une réforme que je crois prioritaire et nous allons essayer de l'engager.
S'agissant du coût de l'énergie, je pense que les nouvelles seront bonnes. Concernant le coût du fret, je n'avais initialement pas vu le problème et nous allons y travailler avec les collectivités et l'Union européenne.
Quant à la Polynésie et à la Nouvelle-Calédonie, je rappelle que leur fonctionnement est tout à fait différent et que, les concernant, le ministère chargé des outre-mer n'a pas un rôle aussi important qu'à l'égard des Drom. Nous travaillons, nous les aidons, mais c'est tout à fait à part.