Intervention de Philippe Vigier

Réunion du mercredi 1er février 2023 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je pense comme Mme Parmentier-Lecocq que nous pouvons tirer de cette matinée quelques enseignements. Jérôme Guedj, dont la voix a une certaine autorité au sein de la NUPES, a lui-même enfin reconnu que notre système de retraite n'était pas équilibré : la réforme est donc nécessaire, nous ne la menons pas uniquement pour nous faire plaisir. Cette avancée me semble importante, en termes de pédagogie pour nos concitoyens – je dis cela avec toute la douceur à laquelle M. Ruffin nous a invités hier.

M. Bazin vient d'évoquer la pénibilité. Nous ne pouvons pas entendre que vous seriez les gentils, qui prendriez en compte ce critère, et que nous serions les méchants, qui ne nous en soucierions pas. Ce discours n'est pas acceptable : vous n'avez pas le monopole de la prise en compte de la pénibilité.

Vous nous accusez, monsieur Ménagé, d'être les alliés objectifs de la NUPES. Pardonnez-moi, mais ce n'est pas nous qui avons décidé de déposer 7 000 amendements ! Je vois déjà se profiler le débat de lundi, où vous aurez du mal à associer vos voix à celles de la NUPES, si vous êtes cohérents avec vous-mêmes.

En parlant d'Orpea, monsieur Guedj, vous avez pointé du doigt un problème réel : nous avons d'ailleurs été unanimes à dénoncer les agissements de ce groupe. Mais le mécanisme des actions gratuites relève de la participation des salariés aux résultats de l'entreprise : il s'agit là encore, me semble-t-il, d'un héritage de 1945, et d'une belle avancée sur laquelle nous pouvons tous nous retrouver.

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