Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du lundi 6 novembre 2023 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2024 — Outre-mer

Philippe Vigier, ministre délégué chargé des outre-mer :

Je commencerai par rendre hommage à votre sincérité, à votre liberté de ton, les mêmes que nous avons eues au cours du précédent échange – car, afin de connaître les attentes auxquelles ce budget devra répondre, j'ai reçu les délégués des députés et des sénateurs : c'était la moindre des choses. En l'occurrence, vous posez une vraie question. On ne va pas se mentir : elle n'a jamais été réglée par ceux qui, depuis toutes ces années, ont successivement exercé le pouvoir, et il est exact que l'État détient toujours plus de 90 % du foncier guyanais.

Lorsque nous nous sommes rencontrés, monsieur le député, je vous ai dit que j'écrirais aux maires, au président de l'assemblée de Guyane, afin de trouver en matière d'urbanisme ou d'agriculture des solutions qui permettraient le développement des activités. Il est exact que l'argent n'entre pas ici en ligne de compte : le tout, c'est d'avancer, et mon engagement à ce sujet est total. Une fois ce débat achevé, je prendrai la plume ; s'il n'y a pas d'accord local, nous en reparlerons au Parlement. Du reste, dans le domaine agricole, les choses ont déjà quelque peu évolué depuis notre entretien. Vous savez aussi bien que moi que durant les cinq ans suivant sa création, la Safer n'a pas fonctionné ; sa nouvelle présidente, avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger, disposera des moyens nécessaires pour accomplir ce qui aurait dû être fait depuis si longtemps. Je me félicite de ce que le ministre de l'agriculture et moi-même avons pu, il y a quelques jours, trouver les voies et moyens permettant à cet organisme de devenir opérationnel. Nous poursuivrons donc sur ce chemin, et je suis persuadé qu'avec vigilance, avec attention, vous nous y accompagnerez.

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