Intervention de Élisa Martin

Séance en hémicycle du mercredi 31 janvier 2024 à 14h00
Création d'un homicide routier et lutte contre la violence routière — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisa Martin :

Nous ne sommes pas les seuls à le penser, d'autant que les premières victimes d'accident de la route sont majoritairement de jeunes garçons.

Ensuite, ne plus retirer de points en cas de petits excès de vitesse – et ne conserver que les amendes – est une erreur dans la mesure où des accidents, y compris mortels, surviennent aussi pendant les trajets du quotidien.

Par ailleurs, il faut agir simultanément sur les différents volets du continuum « éducation, prévention, répression ». Ne considérer que l'alourdissement des peines n'a pas de sens. Une personne prenant sa voiture en étant alcoolisée ne le fera pas moins, ni avec davantage de prudence, parce qu'on aurait alourdi les peines. Si c'était le cas, on pourrait régler tous les problèmes.

Nous souhaiterions un programme d'ampleur en matière d'éducation. Par exemple, en faisant connaître la mesure de l'influence, sur le cerveau, de plusieurs substances, ce qui est encore largement ignoré. Pourtant, cette influence sur le cerveau est décisive, car rien n'arrive par magie – n'est-ce pas, monsieur le garde des sceaux ?

De surcroît, nous devons généraliser la conduite accompagnée. Cela a également été mesuré : les jeunes gens qui ont pu en bénéficier ont moins d'accidents. Avançons dans cette voie.

Enfin, nous devons considérer l'état des routes, en particulier les départementales. Il est évident que l'austérité dont sont victimes les départements les empêche d'assurer leur bon entretien. Voilà ce que défend le groupe La France insoumise.

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