Je rejoins tout à fait le président Magras. Il est vrai que ces personnes, qui étaient vraiment affolées, ont voulu partir, et je dois reconnaître que leur départ a été particulièrement bien organisé, comme celui des personnes qui ont voulu rejoindre la Guadeloupe parce qu'elles n'avaient plus de maison, ou la métropole, pour que leurs enfants continuent à être scolarisés.
Ce qui a été déplorable, et j'en ai dit un mot tout à l'heure, ce sont les gens qui sont arrivés après, pour aider à reconstruire. Ils faisaient preuve d'une méconnaissance totale du territoire et étaient plutôt dans un esprit « pousse-toi de là, que je m'y mette », sans considération pour les habitants qui venaient de subir Irma.