Il était extrêmement important que les acteurs locaux prennent et assument leurs responsabilités, même si l'État doit également apporter son concours. Nous savons désormais anticiper les cyclones et l'expérience a montré que la question de l'organisation est primordiale. Si nous devions connaître un phénomène tel que celui subi par Haïti en 2010 – un séisme responsable de 250 000 morts –, une intervention de l'État dans les meilleurs délais serait néanmoins nécessaire – même si nous sommes à 7 000 kilomètres de l'Hexagone. Les décisions prises et le sérieux avec lequel les élus analysent ces phénomènes me rendent confiant pour l'avenir. De plus, nous ne devrions pas connaître de cyclone de catégorie 5 chaque année.