Concernant le premier volet, je peux mentionner la campagne régionale de prévention que nous avons organisée l'an passé dans les médias (télévision, radio, réseaux sociaux…). Nous avons mis en avant la capacité à s'adapter au changement climatique, au niveau individuel, mais surtout au niveau communautaire. Nous avons ainsi mis en valeur dix initiatives, à Sainte-Lucie, la Dominique et la Guadeloupe. Nous avons diffusé des films en français et en anglais, afin que l'ensemble des territoires soient impliqués. Nous réitérerons probablement cette année ce type d'action, peut-être au travers de radios en langue créole, pour toucher davantage de populations plus vulnérables.
De même, en octobre 2023, nous avons organisé en Guadeloupe un atelier de formation sur le thème de la prévention et de la réduction des risques de catastrophes dans les écoles, avec des interventions de la CDEMA, de l'OECO et de collègues d'Amérique centrale. Les échanges, pendant une semaine, étaient donc en français, en anglais et en espagnol. Ils ont permis d'évoquer sur ce thème les expériences de petits territoires insulaires, comme Antigua, ou d'associations. Des collègues de l'île Maurice étaient également présents, pour favoriser le dialogue et le partage d'expérience entre les deux zones. Un autre aspect a porté sur la manière de toucher dans les programmes des populations spécifiques, comme les populations de migrants.
Sur le volet relatif à la préparation, nous avons organisé l'an passé une formation sur la manière de produire de l'eau potable avec des unités de production d'eau que nous avons en stock en Guadeloupe et en Martinique. Il s'agit véritablement d'une formation sur le terrain, avec un échange de bonnes pratiques.
Outre les actions sur le droit des catastrophes, nous avons aussi mené l'an passé une action sur la coopération civilo-militaire, coordonnée par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, avec des financements d'Interreg et de l'AFD. L'objet était de faire dialoguer les armées de la région et les acteurs civils de la réponse d'urgence, pour favoriser une connaissance mutuelle de nos modes de fonctionnement respectifs.