L'amendement ouvre un débat un peu technique sur les critères d'évaluation et leur ajustement d'une année sur l'autre. Sur le fond, le pass culture a suscité une mobilisation très forte : 2,5 millions de jeunes et 18 000 structures culturelles inscrites proposant des expériences et des parcours. Il ne faut pas oublier que le pass culture finance également la pratique culturelle par le biais de cours ou l'achat d'instruments de musique.
Depuis cinq mois, partout où je vais, tous les élus, de droite comme de gauche, me disent qu'ils ont engagé leurs équipements municipaux au service du pass culture. Il y a quelques jours, le maire de Bordeaux me disait combien le pass culture était utile dans sa ville et à quel point il était engagé dans l'éducation artistique, avec l'ambition d'un label « 100 % EAC ».
Le pass culture commence même à être réclamé par les plus petits. J'étais hier en déplacement dans une colonie de vacances artistique – car il n'y a pas que le pass culture dans l'éducation artistique et culturelle et nous développons aussi des Chaillot Colos sportives, artistiques ou de danse avec le soutien de collectivités comme la Seine Saint-Denis – auprès d'enfants de 10 à 11 ans. À la fin de notre échange, quand je leur ai demandé s'ils avaient des questions, la première a été : « Et nous, quand est-ce qu'on aura le pass culture ? Mon grand frère l'a, ma grande sœur l'a. Moi, j'aimerais bien avoir le pass culture. » Cinq d'entre eux m'en ont parlé alors que nous n'avions pas évoqué le sujet auparavant.