Je voudrais d'abord mentionner les actions de qualité menées à La Réunion – vous ne les ignorez pas. Premièrement, en 2017, on réhabilitait 835 logements par an ; ce chiffre se monte désormais à 2021. Partons de ce constat, même si ce chiffre est sans doute insuffisant.
Deuxièmement, dans un mois, je réunirai tous les promoteurs et tous les bailleurs sociaux, quel que soit leur statut, pour porter une ambition.
S'agissant des moyens, je maintiens que les crédits alloués dans le cadre de la LBU sont suffisants – le ministère n'en a jamais manqué – et s'ils faisaient défaut en cours de gestion, de nouveaux crédits seraient alloués.
Votre première satisfaction, mesdames et messieurs les députés, devrait être qu'enfin, depuis deux ans, les crédits budgétaires de la LBU sont consommés, ce qui signifie que les bailleurs sociaux, les maires, les présidents de collectivités se sont saisis du problème et que l'État les accompagne.
Au-delà de la LBU, Action logement a accepté de reporter les 400 millions d'euros de prêts sur le précédent plan d'investissement volontaire – PIV. Ainsi, en 2023, ces 400 millions s'ajouteront à la dotation ordinaire en prêts. Les prêts ne seront pas tous consommés.
J'ajoute qu'il existe un autre levier : la défiscalisation. Je discute avec Action logement pour que des moyens supplémentaires très significatifs – au-delà de ce que les uns ou les autres m'ont demandé – soient alloués à la réhabilitation, au titre de la dotation du Fnap. Je n'ai pas encore gagné mais si je parviens à obtenir ces moyens, ils ne seront destinés qu'à la réhabilitation.