Nous n'avons pas à faire des choses que le monde entier réprouve.
Le sujet de la sécurité dans le Canal du Mozambique et des revendications du pays voisin, Madagascar, relève de Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères – nous sommes en lien fort avec elle : la réponse est claire, c'est non également.
Concernant la richesse, je vous invite à regarder ce qui se passe dans les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) : les ressources que sont les poissons, notamment les légines, y sont protégées, certes de l'environnement marin, mais aussi des pêcheurs réunionnais : cela se passe très bien et l'on n'en parle pas.
Quant aux moyens en matière de défense, il ne s'agit pas directement de mon sujet, mais de celui de Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères et de M. le ministre Sébastien Lecornu, qui connaît parfaitement l'outre-mer.
Je vous répondrai par écrit sur les moyens supplémentaires affectés pour les ultramarins.
J'ajoute que, sur l'exploitation des richesses de l'outre-mer, il nous faut maintenant travailler avec Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), pour acquérir deux bateaux nouveaux, à l'horizon de 2035. Il faut en parler maintenant, notamment pour travailler dans les Taaf, qui sont une richesse exceptionnelle. Je vous ai donc rassuré sur les questions de la sécurité et sur Madagascar. Le reste n'appartient pas à la politique du gouvernement actuel.