Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

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À ce jour, l'inflation dépasse 6 % mais s'élève au minimum à 12 % sur les denrées alimentaires, et ce n'est pas fini ! Il est bien évident que tout le contenu de nos assiettes n'arrive pas d'Ukraine, c'est donc bien la spéculation qui est responsable de cette situation.

Et ce sont toujours les mêmes qui en tirent des bénéfices ou plutôt, devrais-je dire, des dividendes, avec votre bénédiction.

Dans ce contexte, plus de la moitié des communes ont augmenté les tarifs des cantines scolaires de 5 % à 10 %. D'autres puisent dans leurs ressources propres pour maintenir des tarifs accessibles pour les familles. Les collectivités sont prises entre le marteau et l'enclume : d'un côté, une augmentation inédite des prix de l'alimentation, en pl...

sans prendre une seule mesure de soutien mais en continuant à pressurer les finances des communes. Cette inaction coupable provoque des dégâts en cascade. Du côté des gestionnaires, la part des produits locaux, bios et de qualité, et les quantités servies diminuent, et un arbitrage entre fromage et dessert est réalisé.

Du côté des familles les plus fragiles, des enfants sont retirés de la cantine, les privant de ce qui est souvent leur seul repas équilibré de la journée.

Alors que les files de l'aide alimentaire s'allongent, la crise dans les cantines scolaires est moins visible. Continuerez-vous à faire comme si elle n'existait pas ou débloquerez-vous enfin en urgence 600 millions d'euros, soit à peine 1 % des dividendes du CAC40, au bénéfice des collectivités locales pour que nos enfants puissent manger corre...

Ou bien direz-vous encore aux Français et à leurs enfants qu'ils doivent se serrer la ceinture, mais cette fois au sens propre, quand d'autres sont obèses de leurs superprofits ?