Les amendements de Thomas Portes pour ce dossier
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Monsieur le ministre, vous proposez au travers du présent texte d'aggraver les sanctions contre les personnes qui refusent d'obtempérer. Mais, comme nous vous l'avons rappelé, cela ne fait pas baisser le nombre de délits, ce que montrent d'ailleurs plusieurs études. Alors que vous avez déjà aggravé les sanctions, le nombre de refus d'obtempérer...
Nous ne souhaitons pas que des policiers puissent tuer des individus pour de simples refus d'obtempérer, surtout quand ils ne sont pas mis en danger.
Non, c'est faux ! Regardez la vidéo du refus d'obtempérer qui a eu lieu à Nice, par exemple : à aucun moment le policier ne s'est retrouvé en état de légitime défense. Nous devons réfléchir pour savoir comment sortir de ce genre de situations afin que plus jamais personne ne décède à la suite d'un refus d'obtempérer dans notre pays. Je le répèt...
Je rappelle à nos collègues de la majorité que, sous la précédente législature, contrairement à ce qui a été dit, nous nous étions abstenus lors du vote de proposition de loi renforçant la lutte contre les rodéos motorisés. Le groupe La France insoumise votera contre l'amendement n° 700 car il inflige une double peine à des familles qui sont d...
Nous soutenons ces deux amendements. Monsieur le ministre, lorsque vous avez évoqué la formation, vous avez dit qu'il fallait faire confiance aux forces de l'ordre. Ce n'est pas une question de confiance. Vous faites un tour de passe-passe pour recruter des OPJ, en rognant sur l'expérience de terrain, qui est pourtant nécessaire pour exercer co...
…c'est la réalité. Répondre au manque d'OPJ en faisant un tour de passe-passe, en rognant sur l'expérience de terrain et la formation n'est pas à la hauteur des enjeux. C'est pourquoi nous sommes opposés à cet article et que nous voterons ces amendements.
Nous sommes, vous l'avez compris, opposés à la création des assistants d'enquête, que nous vous proposons de remplacer par des « greffiers de police », qui auraient le rôle de seconder la police judiciaire, mais en aucun cas de se substituer aux OPJ. Leur mission serait de sécuriser la procédure et d'authentifier les actes, c'est-à-dire une mis...
Mon collègue Léaument n'ayant pas reçu de réponse de votre part, je vous pose à mon tour la question, monsieur le ministre : vous engagez-vous à ce que les majeurs lycéens ou les étudiants venant soutenir des mobilisations dans les lycées ne soient pas concernés par les amendes forfaitaires délictuelles ?
Vous pouvez avancer tous les arguments que vous souhaitez, nous savons que, derrière ce choix, il y a votre volonté de criminaliser la mobilisation sociale qui s'annonce – je signale au passage que des amendements portant sur le blocage des routes et des voies ferrées sont tombés. Vous invoquez l'État de droit. Je note cependant que ce gouvern...
Par conséquent, ne nous donnez pas de leçon à propos de l'État de droit car c'est vous qui le mettez en danger dans ce pays.
Nous sommes favorables à l'amendement de Mme Regol et nous tenons à l'exprimer. Nous l'avons vu, vous fuyez le débat lorsqu'on évoque le véritable motif des amendes forfaitaires délictuelles, c'est-à-dire votre volonté de criminaliser celles et ceux qui mèneront des actions pour contester des décisions politiques. Cet amendement porte sur le c...
Cet amendement propose de faire passer l'amende à 50 centimes et l'amende majorée à 1 euro, parce qu'on ne sait toujours pas si vous allez utiliser ou non ces amendes forfaitaires délictuelles pour sanctionner des gens qui se mobilisent comme ce fut le cas des gilets jaunes, des personnes qui sont déjà, mon collègue Léaument l'a rappelé, dans u...
Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, votre silence est coupable, il témoigne d'un refus de répondre. On touche juste : en vérité, vous préparez un arsenal législatif en vue de la répression. On a beaucoup parlé des gilets jaunes, mais de jeunes manifestants écologistes ont récemment bloqué les routes pour alerter le Gouvernement sur l'...
Plutôt que de leur fixer des amendes, la réponse devrait consister à mener une autre politique écologique et environnementale.