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Intervention en hémicycle le 02/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Fatiha Keloua Hachi

Selon certains parlementaires du groupe Les Républicains, Aya Nakamura – qui, ne vous en déplaise, écrit ses textes en français – ne permettrait pas de représenter notre pays. Les députés du groupe Socialistes et apparentés voteront donc contre la proposition de résolution, qui ne répond à aucun problème fondé et qui, en fait, ne sert pas à grand-chose.

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Intervention en hémicycle le 02/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Fatiha Keloua Hachi

Enfin, entendons-nous bien sur la volonté de célébrer la langue française durant les Jeux olympiques de Paris 2024 : Aya Nakamura contribue à sa mise en lumière sur la scène internationale et que cette chanteuse représente la France lors de la cérémonie d'ouverture est un honneur. Je me permets de le préciser car, alors que vous souhaitez protéger la langue française pendant les Jeux, vous vous dressez contre la participation de cette artiste à la cérémonie d'ouverture.

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Intervention en hémicycle le 02/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Fatiha Keloua Hachi

Évidemment, les Jeux olympiques et paralympiques constitueront un formidable vecteur de rayonnement dans le monde entier de notre magnifique langue française. C'est une très bonne chose, dont tout le monde se satisfait : notre langue commune est un pan important de notre culture, qui doit occuper, lors des Jeux, toute la place qui lui revient. Aucun élément concret ne justifie cette proposition de résolution, qui ne cherche à répondre à aucun problème existant, tant la langue française sera célébrée lors de Jeux olympiques qui ne la menacent pas du tout. L'obsession d'une langue française que les Républicains voudraient figée et imperméable aux ...

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Intervention en hémicycle le 02/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Fatiha Keloua Hachi

Nous sommes aujourd'hui à quatre-vingt-cinq jours de l'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques ; à quatre-vingt-cinq jours d'accueillir dans notre pays le plus grand événement sportif mondial, accompagné de nombreux enjeux qui prennent chaque jour plus de place dans l'espace médiatique et dans le débat politique. Ces enjeux sont d'abord de nature logistique, avec tout ce que l'organisation d'un tel événement suppose en matière de transport, de logement ou encore de sécurité. Voilà les sujets inhérents aux Jeux, qui aujourd'hui préoccupent tant les habitants des zones d'accueil de l'événement que les visiteurs. Aux côtés du Comité ...

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Intervention en hémicycle le 02/05/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Fatiha Keloua Hachi

« Mes bras serrés c'est vous, toutes les petites filles dans le silence. Mon cou, ma nuque penchée, c'est vous, tous les enfants dans le silence. Mes jambes bancales, c'est vous, les jeunes hommes qui n'ont pas pu se défendre. Ma bouche tremblante, mais qui sourit aussi, c'est vous, mes sœurs inconnues. » Ces propos courageux, forts de sens et glaçants à la fois, ce sont ceux de Judith Godrèche lors de la cérémonie des Césars, en 2024. En France, entre le 1er janvier et le 1er avril 2024, ce sont 40 000 enfants qui ont été agressés ou violés. Ce chiffre ne peut pas, et ne doit pas, nous laisser indifférents. Les mineurs, et particulièrement les ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 30/04/2024

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 30/04/2024

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 10/04/2024

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 09/04/2024

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Fatiha Keloua Hachi

Madame la rapporteure, chère Francesca, 40 000 : tel est le nombre d'enfants agressés ou violés entre le 31 décembre 2023 et le 2 avril, soit à peu près trois mois. Ce chiffre, édifiant, doit nous alerter : dans toutes les strates de notre société, les enfants sont largement victimes de comportements abusifs, de violences, d'agressions sexuelles. Leur jeune âge constitue un facteur de vulnérabilité souvent exploité par ceux qui cherchent à exercer une forme de domination, laquelle existe depuis trop longtemps, pour cause d'impunité. Plus de 3 millions de femmes et d'hommes adultes déclarent ainsi avoir été victimes de violences sexuelles ou sexistes ...

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Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Accompagnement humain des élèves en situation de handicap

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Fatiha Keloua Hachi

Le groupe Socialistes et apparentés votera pour cette proposition de loi, parce qu'elle soulagera les collectivités territoriales d'une lourde dépense et parce que les familles ont besoin d'une prise en charge pendant la pause méridienne. Toutefois, comment les enseignants et les coordonnateurs de Pial, qui sont souvent des directeurs, feront-ils face à la situation lorsqu'ils réorganiseront, à partir du 16 août, le fonctionnement des établissements ? Prenons un exemple concret : dans mon département, la Seine-Saint-Denis, le déficit d'AESH sera de 40 % à la rentrée scolaire. Autrement dit, pour cent enfants élèves en situation de handicap ayant besoin ...

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Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Accompagnement humain des élèves en situation de handicap

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Fatiha Keloua Hachi

Enfin, notre collègue Philippe Naillet a déposé un amendement, très important pour notre groupe, afin de ne pas oublier les territoires ultramarins, dans lesquels la rentrée scolaire ne se fait pas en septembre mais plus tôt. Nous voterons donc cette proposition de loi même s'il reste beaucoup de chemin à parcourir.

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Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Accompagnement humain des élèves en situation de handicap

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Fatiha Keloua Hachi

Disons 96 % – et donc « elles ». La prise en charge financière par l'État de la pause méridienne, n'y changera rien : elles continueront à travailler trente-deux heures par semaine et non trente-cinq. Cette mesure, qui doit permettre de compléter leur service et ainsi d'augmenter leur rémunération – laquelle ne dépasse pas aujourd'hui en moyenne les 900 euros par mois –, est insuffisante. Par ailleurs, l'AESH doit aussi déjeuner. Comment faire si elle travaille pendant la pause méridienne ? Il faudra trouver une solution. Pour mémoire, depuis de nombreuses années, les socialistes en défendent une. Ils proposent que le temps de préparation des ...

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Intervention en hémicycle le 08/04/2024 : Accompagnement humain des élèves en situation de handicap

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Fatiha Keloua Hachi

Combien d'AESH manque-t-il en France pour accompagner nos élèves en situation de handicap ? Chaque année, au moment de l'examen du projet de loi de finances (PLF), l'État transmet dans le bleu budgétaire un indicateur important en matière d'inclusion : le taux de couverture des notifications MDPH. Ce taux correspond à la proportion d'enfants pour lesquels la MDPH a reconnu la nécessité d'une aide humaine durant le temps scolaire mais qui ne bénéficient pas d'AESH faute de personnels en nombre suffisant. Il s'élevait à un peu plus de 6 % des enfants en situation de handicap, en 2020, et un peu plus de 8 % en 2022. La part d'élèves dépourvus d'AESH est ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 03/04/2024

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 03/04/2024

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Fatiha Keloua Hachi

Combien d'AESH manque-t-il ? Chaque année, au moment de l'examen du projet de loi de finances, l'État fait figurer dans le bleu budgétaire un indicateur important en matière d'inclusion : le taux de couverture des notifications MDPH. Il permet de connaître le nombre d'élèves à qui la MDPH a prescrit une aide humaine pendant le temps scolaire, mais qui n'ont pas d'AESH faute d'effectifs suffisants. Ils étaient un peu plus de 6 % en 2020 et un peu plus de 8 % en 2022. Autrement dit, la proportion d'élèves sans AESH est en augmentation. Pour combler ce manque, il faut 8 000 AESH supplémentaires. Mais le Gouvernement, en connaissance de cause puisque c'est de ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 02/04/2024

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Fatiha Keloua Hachi

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discrimination capillaire

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Fatiha Keloua Hachi

J'entends les arguments du rapporteur et, dans un souci de coconstruction, je retire mon amendement. Je suggère à M. Breton de faire de même avec les siens – qu'il est le seul à approuver – afin que nous puissions avancer.

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discrimination capillaire

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Fatiha Keloua Hachi

Rattacher la discrimination capillaire à la seule discrimination physique, et non à la discrimination raciale, nous inquiète. En effet, en l'état de la rédaction, la discrimination capillaire est considérée comme une discrimination physique. Or, dans bien des cas, il s'agit d'une discrimination liée à l'origine de la personne. Ainsi, nombre d'entreprises considèrent qu'il n'est pas « professionnel » d'avoir le cheveu crépu. L'objectif du rapporteur étant de lever le voile sur cette discrimination, l'amendement vise à rattacher explicitement la discrimination capillaire à celle fondée sur l'origine.

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Fatiha Keloua Hachi

Les sciences sociales démontrent que les standards de beauté sont racialisés. En effet, ils sont les manifestations de nos représentations issues de l'histoire coloniale et de l'esclavage. Selon l'anthropologue Ary Gordien, « en Afrique, en Europe et aux Amériques, le passé colonial explique que la norme européenne du cheveu lisse se soit imposée comme critère de beauté ». Il est temps de reconnaître que la discrimination capillaire est une réalité quotidienne, une pression sociale qui impose de conformer ses cheveux à des normes arbitraires et oppressives. Ces normes sont oppressives, surtout quand elles obligent des millions de femmes à dépenser des ...

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion d'une proposition de loi

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Fatiha Keloua Hachi

Les cheveux sont politiques. Ils sont un symbole de libération, mais aussi un moyen d'oppression ; ils font l'objet de fantasmes, mais aussi de discriminations. À celles et ceux qui en doutent dans cet hémicycle, je dis que la discrimination capillaire est bel et bien une réalité. Une réalité sociale, aux conséquences parfois désastreuses sur la construction de soi et l'insertion dans la société, en particulier dans le monde du travail. Cette réalité n'est pas étrangère à notre pays. Elle questionne la norme physique dominante dans notre société française et occidentale ; elle interroge sur sa construction et sur sa nécessaire déconstruction. La ...

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

Après le vote de cette proposition de résolution, la bataille des mots et des chiffres continuera. Dès demain, il faudra se remettre à l'ouvrage et ne plus entraver le travail des historiens et des associations. C'est ce que nous souhaitons. J'ai une pensée pour ceux qui seront soulagés de voir enfin la mort de ces innocents inscrite dans la mémoire collective et la responsabilité de l'État reconnue. Je pense aussi à tous ceux pour qui la violence de la colonisation fait partie de leur histoire ; c'est aussi pour eux que nous devons écrire cette nouvelle page. Parler sans tabou du passé, sans occulter le présent ni l'avenir : voilà le chemin qu'il nous ...

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

En votant cette proposition de résolution, nous déciderons précisément d'inscrire enfin dans notre mémoire collective un épisode qu'on a voulu étouffer. En la votant, nous franchirons un pas supplémentaire vers la fin des non-dits de l'histoire coloniale, qui empoisonnent les débats sur l'identité et le roman nationaux. L'extrême droite et les partisans de la haine se délectent de ces non-dits, qu'ils instrumentalisent pour fracturer davantage notre société.

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

nous répondons : « Comment pourrions-nous tourner une page qui n'a pas été écrite ? »

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

à ces non-dits qui minent la société française. Nous vivons dans une société postcoloniale qui n'a pas fait le travail nécessaire sur son histoire coloniale, aussi honteuse soit-elle. À ceux qui nous appellent à tourner la page ,

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

…et que nous devons le reconnaître pour avancer. Le groupe Socialistes et apparentés votera donc sans aucune hésitation cette proposition de résolution. Vive la France ! Vive la République ! Vive l'amitié franco-algérienne !

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

Le temps est venu de dire que la France, notre pays, est responsable de ce crime,…

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Fatiha Keloua Hachi

Ils attendent de nous de la dignité – et non l'indignité que vous êtes en train de proférer.

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Fatiha Keloua Hachi

Ils ne disent rien. Ils ne crient pas à la violence ou la vengeance.

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

Eh oui : nous devons leur rendre hommage parce qu'ils ne crient pas.

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

Au total, quelque 12 000 Français musulmans d'Algérie sont raflés, parqués, tabassés, et, pour les moins chanceux d'entre eux, noyés dans les eaux froides de la Seine. L'histoire du 17 octobre 1961 est donc celle d'un crime d'État – d'un crime colonial –, et non celle de débordements policiers individuels, ni même d'une action autonome de la préfecture de police. Elle est aussi celle d'un mensonge d'État, d'une dissimulation politique et médiatique, d'un effacement judiciaire et du travail empêché des historiens. Dès le lendemain du massacre, le contre-récit officiel s'organise : Matignon, l'Élysée et le ministère de l'intérieur s'appliquent à ...

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

Tout avait été préparé : les bus de la RATP avaient été mobilisés, le parc des expositions de Villepinte réquisitionné. Les consignes étaient claires : nulle pitié n'était permise pour ces Algériens.

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

Que s'est-il passé le 17 octobre 1961 ? Ce n'était pas un simple maintien de l'ordre qui aurait dégénéré, mais un bain de sang prémédité, une chasse à l'homme organisée ; le spasme violent d'un pouvoir qui savait que le monde de domination coloniale qu'il avait bâti pendant des siècles était en train de s'effondrer définitivement ; une terreur sanglante orchestrée par le préfet de police de Paris, Maurice Papon, celui-là même qui, à peine vingt ans auparavant, s'était déjà rendu coupable des pires crimes contre l'humanité.

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Intervention en hémicycle le 28/03/2024 : Discussion des articles

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Fatiha Keloua Hachi

Fatima Bedar avait quinze ans. Son visage – celui d'une jeune fille sans histoire, aux joues rosées et aux deux longues tresses brunes –, représenté sur une fresque à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, m'a longtemps hantée – elle est morte noyée dans la Seine parce qu'elle était Algérienne. Resté trop longtemps oublié, il doit désormais être connu de tous. Comme Fatima, plusieurs centaines d'Algériennes et d'Algériens périrent, assassinés, durant cette nuit sombre d'octobre 1961. Et puis rien… Il s'en est ensuivi un silence assourdissant et complice, une amnésie d'État, un effacement administratif ; une simple inscription – « Ici on noie ...

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Fatiha Keloua Hachi

Laissez Albert Camus tranquille ! Il était anticolonialiste !

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 27/03/2024

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Fatiha Keloua Hachi

Comment doit-on comprendre la démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel : quel signe est envoyé aux équipes éducatives de l'établissement ? Comment ont-elles reçu cette démission ? Élue de Seine-Saint-Denis, je ne peux pas manquer l'occasion de vous parler de la mobilisation en cours dans notre département. Depuis maintenant un mois et un jour, les personnels de l'éducation et les parents d'élèves demandent au Gouvernement un plan d'urgence Éducation 93. L'école publique doit permettre à tous les élèves de s'extraire de leur condition sociale. Mais, lorsque le département le plus pauvre et le plus jeune de la France hexagonale concentre aussi le ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Fatiha Keloua Hachi

Je retire cet amendement qui demandait la remise d'un rapport sur la question du préavis.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Fatiha Keloua Hachi

Nous aimerions préciser que le dispositif s'applique sans préavis. C'est souvent au début des règles, le premier jour, que la douleur est la plus forte. Or le déclenchement n'est pas prévisible. Il n'y aura donc pas de possibilité de préavis pour une femme qui a des règles incapacitantes.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Fatiha Keloua Hachi

L'argument du risque de discrimination est facile. En effet, les femmes sont discriminées dans le monde du travail, et ce dès l'entretien d'embauche. Les entreprises hésitent souvent à recruter une femme en âge de procréer. Pourtant, il faut qu'il y ait autant d'hommes que de femmes dans le monde du travail. Cette proposition n'ajoute pas une discrimination supplémentaire mais, bien au contraire, contribue au combat pour l'égalité. Les comparaisons avec la migraine me semblent déplacées. Elles montrent que certains ne mesurent pas la douleur que subissent les femmes qui souffrent de règles incapacitantes, et ce plusieurs jours par mois, tous les mois et ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Fatiha Keloua Hachi

« Durant la nuit, les douleurs empirent. Elles me réveillent. Elles sont souvent plus grandes qu'en journée. J'ai l'impression d'étouffer, que je ne peux plus respirer. La douleur qui se situe dans mon ventre me paraît s'élever à neuf sur dix, comme si mes organes voulaient sortir. J'en viens à me demander si c'est mes règles ou si je suis en train de mourir. Pourtant, j'hésite à appeler les urgences. Mais je sais que ça va finir par passer. Ces crises-là sont longues : elles durent environ une heure. Le matin, je me retrouve épuisée, et parfois les douleurs reprennent immédiatement. En dehors de ces crises, il y a également la sensation d'avoir une ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 25/03/2024

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Fatiha Keloua Hachi

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Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république - Intervention le 20/03/2024

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Fatiha Keloua Hachi

Le texte est très intéressant. Pour éviter toute obstruction, je vais retirer cet amendement d'appel, mais j'expliciterai d'abord notre intention. Nous voulons mettre en garde contre le risque de ne concevoir la discrimination capillaire qu'en lien avec l'apparence physique, et non comme une forme de discrimination raciale. En effet, je ne doute pas qu'elle puisse se fonder sur l'apparence physique, mais le plus souvent, il s'agit d'une discrimination raciale, complètement invisibilisée. Préciser les deux critères en ce sens, et non seulement le premier, permettrait de mettre au jour cette discrimination raciale.

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