Interventions sur "africaine"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

... évidemment, à l'excellent travail accompli par nos forces jusqu'à présent, et nous avons bien sûr, comme vous, monsieur le Premier ministre, une pensée pour les soldats tués ou blessés. Nous sommes conscients que nos forces ont été, en quelques heures, envoyées pour couper la route du sud aux terroristes. Nous sommes conscients que nous avons repris peu à peu les villes, avec l'appui des forces africaines, et le peuple malien nous est reconnaissant pour le devoir accompli. Même si cela s'est fait avec des concours extérieurs en matière de logistique et de renseignement je pense notamment aux drones américains , nous avons été en mesure d'intervenir, preuve que nous disposons encore d'un outil de défense relativement performant. Il est urgent, néanmoins, de mettre fin à notre isolement sur ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...rait également utile de faire toute la lumière sur le rôle trouble du Qatar, officiellement allié de la France. Cela étant, nous sommes, pour sortir de cette situation, partisans du multilatéralisme le plus large possible. À ce titre, nous nous réjouissons que le Gouvernement ait présenté un projet de résolution pour transformer la MISMA Mission internationale de soutien au Mali, sous conduite africaine en Mission des Nations unies de stabilisation au Mali, ou MINUSMA. Une résolution du Conseil de sécurité est attendue avant la fin du mois : c'est une très bonne chose. Nous avons toujours promu la légitimité supérieure de l'Organisation des Nations unies pour la paix et la sécurité internationale. Mais nous sommes dans l'expectative, car la résolution est annoncée depuis des mois, et nous ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

... l'agression terroriste qui menaçait toute l'Afrique de l'Ouest. À eux qui sont engagés dans cette opération pour sauvegarder l'intégrité territoriale d'un pays ami et pour lutter contre le terrorisme. Cet hommage que je rends, au nom de mon groupe, aux soldats français, marque aussi notre reconnaissance pour la mission exceptionnelle qui a été remplie par nos forces, par les forces maliennes et africaines, sur ce terrain particulièrement difficile. Le chef des armées l'a dit lui-même, les opérations ont été conduites avec une technicité et une prouesse admirables. L'accueil qui a été réservé au Président de la République par le peuple malien, à Gao, à Tombouctou, à Bamako, avec ces cris de joies, ces larmes de bonheur d'une population enfin libérée, c'est à toute la France qu'il était adressé. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...rait irresponsable et ruinerait les efforts que nous avons entrepris depuis quatre mois. Comme disent les Américains, « the job has been done ». Oui, le travail a été fait et même bien fait par l'armée française. Elle a une fois de plus démontré l'étendue de son savoir-faire. Et je ne parle pas seulement du militaire stricto sensu, mais aussi de sa capacité à fédérer respectueusement les troupes africaines alliées, à gérer les populations civiles et à éviter les dommages collatéraux, et en définitive, en réussissant à ne pas apparaître en quelques semaines comme une armée d'occupation au service d'une politique néocoloniale. Permettez-moi, en tant qu'ancien ministre de la défense, d'avoir une pensée particulière pour les soldats qui ont combattu au Mali et qui y ont perdu la vie. Nous saluons leur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Les forces africaines de la MISMA, il faut le dire, ne sont pas prêtes à prendre le relais, si tant est qu'elles le soient un jour. Il y a des problèmes de formation, de logistique, de nombre, d'équipement, mais aussi des questions politiques. L'engagement, pour quelques États faibles ou très faibles, voisins du pays, représente un danger pour eux-mêmes en cas d'investissement militaire trop marqué. Les événements de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...de. Il y aura des arbitrages vitaux à effectuer dans les mois qui viennent si nous voulons, tout simplement, encore exister comme puissance, et éviter que notre siège à l'ONU ne soit plus que le simple témoignage d'un passé glorieux. Le groupe UDI votera le maintien des forces françaises, mais il souhaite que nous soyons largement et rapidement en situation de pouvoir passer le relais aux forces africaines. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur quelques bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

... tombé le 11 janvier 2013, de l'adjudant Harold Vormezeele, tombé le 19 février, du caporal-chef Cédric Charenton, tombé le 2 mars, du maréchal des logis Wilfried Pingaud, tombé le 6 mars, et du caporal-chef Alexandre Van Dooren, tombé le 16 mars. Au cours des quatre premières semaines d'intervention, nos forces et celle de la Mission internationale de soutien au Mali la MISMA , sous conduite africaine, ont successivement repris toutes les villes du Nord-Mali : Douentza, Gao, Diabali, Tombouctou, ou encore Kidal, ont ainsi été libérées du joug des groupes djihadistes. Depuis la cinquième semaine de combats, les armées française et africaine sont entrées dans une seconde séquence de ce conflit, moins intense, plus localisée, une séquence qui porte toutes les marques d'une guerre asymétrique. Ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

...diplomatique et militaire de l'Union : au lieu de quoi, les États-Unis sont devenus notre principal partenaire, en termes financiers et opérationnels. Le Conseil européen, à venir, de décembre 2013, consacré à la défense, ne devra pas faire l'économie de ce sujet. Ce désengagement de nos troupes doit néanmoins être conditionné à une présence accrue de la communauté internationale, car les forces africaines ne sont pas prêtes, il convient de le remarquer, à prendre seules la relève. Lorsqu'on sait que le territoire malien, grand comme une fois et demie la France je l'ai précédemment évoqué , n'est protégé que par 3 000 soldats en passe d'être opérationnels, force est de reconnaître la faiblesse de ce dispositif militaire. Comme cela a été confirmé, la mission européenne de formation de l'armée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...ier ministre, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission de la défense, mes chers collègues, la France est engagée au Mali, courageusement. Elle l'est au nom de la solidarité que nous devions à l'État malien. Elle l'est au nom des principes qui fondent notre responsabilité dans le monde et notre conception de la sécurité collective. Elle l'est également aux côtés des forces africaines dont nous avons tous salué ici la détermination. Le Mali est un élément central de l'arc de crise qui, de la Somalie à l'océan Atlantique, se constitue aux portes de l'Europe. Appuyé sur des États défaillants, le redéploiement de groupes armés alimentés par des trafics mafieux et criminels en tout genre, a créé une menace réelle qui, sans l'intervention de la France, aurait pris la forme d'une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

.... La probable création d'une opération de maintien de la Paix, la MINUSMA, va dans le bon sens. Le maintien d'une présence militaire internationale au Mali est à nos yeux indispensable. Nous n'avons pas le droit d'abandonner le peuple malien et de prendre le risque d'un retour des djihadistes. Nous y sommes favorables, par pragmatisme également : l'armée malienne n'est pas formée et les troupes africaines demeurent mal armées et mal préparées malgré leur bravoure. Mais soyons clairs sur la question qui nous est posée aujourd'hui : il ne s'agit pas de voter oui ou non au projet de résolution onusienne porté par la France pour mettre en place une force de maintien de la paix. Si telle était la question, nous voterions oui. Il s'agit de voter sur le maintien d'une présence militaire française, afin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

...ive des troupes terroristes a été enrayée par les frappes aériennes et le déploiement des forces terrestres. Les villes du Nord ont été reprises. De février à mi-avril, les bases arrière des troupes terroristes ont été attaquées et, parallèlement à la sécurisation de la boucle du Niger, la MISMA est montée en puissance. Depuis la mi-avril, nos troupes passent progressivement le relais aux forces africaines, poursuivant la sécurisation du Nord. La mission de formation de l'Union européenne se déploie et les forces françaises commencent leur désengagement. La deuxième raison est donc de cohérence. La France a en effet déposé à l'ONU, comme cela a été rappelé, une proposition de résolution tendant à autoriser le déploiement d'environ douze mille casques bleus sous le mandat d'une « mission intégrée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...u conflit dans les pays voisins et les motivations anti-occidentales de ces groupes terroristes, mais aussi une crise alimentaire, humanitaire et sociale sans précédent, rendaient nécessaire une intervention internationale. C'est dans ces conditions que nos forces armées sont intervenues le 11 janvier pour soutenir les forces maliennes et mettre en oeuvre, avec l'appui des forces multinationales africaines de la MISMA, la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations Unies. De nombreux pays alliés nous ont apporté leur soutien logistique et nous pouvons les en remercier. Un peu plus de trois mois après le début de notre engagement et grâce à la remarquable action de nos troupes, nous pouvons considérer que la plus grande partie des groupes terroristes ont été neutralisés. J'ai en ce moment ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

Quatre mois après le début de l'intervention, l'opération Serval affiche un bilan positif. D'abord parce que la France a mené en amont un intense travail diplomatique, en faisant adopter par les Nations unies les résolutions légitimant une opération au Mali, en préparant la constitution d'une force interafricaine d'intervention et sa formation par l'Union européenne, en sensibilisant l'administration américaine au risque régional. Ainsi, dans les heures qui ont suivi le déclenchement de l'opération, la France a obtenu le soutien de l'Union africaine, l'approbation diplomatique de nos partenaires européens, l'appui logistique des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d'autres pays, comme l'Algérie qui ouvra...