Interventions sur "dette"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Sur la question des dépenses, vous n'êtes ni crédible, ni lucide, et je me demande même si vous êtes bien raisonnable. Vous n'êtes pas crédible, car cela fait quelques mois à peine que vous avez quitté les affaires, et tout au long du précédent mandat, vous avez consenti des avantages fiscaux, et donc des dépenses pour le budget de l'État, alors même que les problèmes d'endettement étaient déjà connus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Monsieur Mariton, vous avez commencé votre intervention par un appel à la modestie. Je vous demande donc de faire preuve, à votre tour, d'un peu de modestie, et d'un peu de mémoire ! Que fait ce budget ? Il commence à corriger dix années de dérives financières. Au cours des dix dernières années, notre pays a accumulé autant de dettes que l'ensemble des gouvernements qui s'étaient jusque-là succédé dans l'histoire, puisque la dette a doublé. Au cours des cinq dernières années, notre déficit structurel « structurel », c'est-à-dire indépendant de la crise a été compris entre 3,3 % et 5 %. J'ajoute qu'en vous renvoyant dans l'opposition, les Français vous ont évité d'avoir à inscrire dans la Constitution un objectif de défic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

... devrait y être entreprise, le budget d'un pays riche et où il existerait un trésor caché au sein des entreprises. Malheureusement, la réalité étant tout autre, c'est un budget de déni de réalité que vous nous présentez aujourd'hui. Cette réalité, quelle est-elle ? C'est celle d'un pays qui se débat, au milieu d'une crise économique et financière mondiale sans précédent. La réalité, c'est notre dette qui atteint 91 % du PIB, et qui vient juste de dépasser ce que l'on appelle le point de non-retour. Nous remboursons 40 milliards d'intérêts par an et produisons, hélas, 5 millions de chômeurs. La France se distingue par son taux de prélèvements obligatoires, qui est l'un des plus forts de l'OCDE 44 % du PIB, contre 39,5 % en Allemagne et par le niveau de ses dépenses publiques, le plus élev...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

Que culot de la part de nos collègues de l'opposition qui appellent à rejeter la loi de finances, qui pourtant est la réponse nécessaire à l'accumulation de leurs dettes d'hier !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

Vous avez créé les fractures et vous nous avez laissé les factures ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Oublieriez-vous les chiffres ? Oublieriez-vous vos responsabilités ? (Mêmes mouvements.) Je récapitule : 600 milliards de dette publique supplémentaires en cinq ans, soit 4,7 points de PIB d'augmentation en moyenne chaque année ; une dette devenue insoutenable qui atteint 90 % du PIB et qui a augmenté de 20 points de PIB et de plus de 7 000 euros par Français de 2007 à 2011. Tout cela générant 48 milliards d'euros de charges d'intérêts, un montant presque comparable, mes chers collègues, à la totalité de l'impôt sur le re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

Quand 70 % de la dette publique sont financés par des non-résidents, quand il suffirait d'une hausse sur les marchés de 1 % des taux d'intérêt pour que nous payions deux milliards de plus aux banquiers, il faut être crédible et responsable économiquement. C'est ce que nous faisons avec cette loi de finances. C'est une loi de finances crédible qui réduit le déficit pour desserrer la contrainte. C'est une loi de finance...