Les amendements de Geneviève Gaillard pour ce dossier

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Ici nous abordons une drôle de réflexion. Si la loi a prévu la possibilité d’ériger certaines parties de notre territoire en espaces protégés, c’est précisément – à des fins de protection des milieux et des espèces – en vue de les soustraire à l’impact des activités humaines. Cela les distingue du reste de notre territoire où toutes les activit...

Mes chers collègues, je vous demande d’être très attentifs à ce que ces amendements signifient. Ils traduisent le postulat insensé que la chasse, la pêche, les activités agricoles, pastorales, forestières, et même des activités dont l’impact est encore plus lourd sur les écosystèmes, telles les activités commerciales, industrielles, sportives,...

Soit les objectifs de protection des réserves sont devenus si peu exigeants et opérants que désormais toute pratique et activité peuvent avoir lieu dans une réserve, ce que je ne crois pas, soit c’est tout simplement impossible. Je vous en donnerai deux exemples, et d’abord la chasse, puisque ce sujet intéresse beaucoup de nos collègues et tou...

Tirer n’aurait donc aucun impact, ne serait-ce que du simple point de vue de la perturbation. Ce n’est pourtant pas ce qui a été considéré, même dans les zones Natura 2000, dont les objectifs de protection sont pourtant plus faibles que ceux des réserves naturelles, notamment en période de reproduction.

Il en va de même pour les activités sportives. Avec une telle disposition, l’Enduro du Touquet serait par principe autorisé et jugé compatible avec les objectifs de protection d’une réserve naturelle.

Une telle disposition signifie que tout le territoire national est susceptible d’être cadastré en réserve naturelle puisque désormais aucune activité ni aucune pratique ne serait considérée comme inconciliable avec la protection des espaces et des milieux. Chers collègues, il faut raison garder. Le système actuel est efficace et juste. Il cons...

Je voudrais juste ajouter que les activités humaines sont possibles dans les réserves. Je rappelle à mes collègues que nous examinons un projet de loi sur la biodiversité, et non, comme ils le disent quelquefois, y compris en commission, un projet sur la chasse. Hier, à seize heures trente, le mot « chasse » avait été prononcé 87 fois, contre ...

…ni un texte qui viendrait mettre à mal ce qui a été fait depuis des années, qui fonctionne bien et qui est emblématique de notre pays. Je voudrais par ailleurs revenir sur ce que disait Jean-Yves Caullet : qui connaît bien les espèces sait que le grand tétras est un animal très fragile. Quelquefois, jeter un oeil sur lui peut suffire à pertur...