Intervention de Jean-Luc Bleunven

Séance en hémicycle du 26 février 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Otages au cameroun

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Bleunven :

Monsieur le ministre des affaires étrangères, le 19 février dernier, sept de nos compatriotes ont été enlevés au nord du Cameroun. Depuis lors, les autorités françaises mettent tout en oeuvre pour obtenir la libération de ces otages.

Hier, avec la diffusion d'une vidéo mettant en scène les membres de cette famille, un cap a été franchi dans l'horreur. Les ravisseurs, qui se revendiquent du groupe djihadiste nigérian Boko Haram, menacent la France et demandent la libération de prisonniers détenus au Nigeria et au Cameroun.

La position de la France est claire, vous l'avez de nouveau affirmée le 20 février dernier : « Il faut faire le maximum pour libérer nos otages, mais rien ne serait pire que de céder aux groupes terroristes. » Cette position a été confirmée ce matin même par Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense.

Monsieur le ministre, nous savons que le Gouvernement déploie toute son énergie pour retrouver nos compatriotes et obtenir leur libération. Les autorités françaises travaillent de concert avec le Nigeria et le Cameroun pour parvenir au plus vite à une issue favorable.

Le groupe SRC veut témoigner le soutien des députés de la majorité au Gouvernement dans la gestion de cette question difficile, et nous tenons à exprimer notre sympathie aux familles de nos compatriotes pris en otage.

Face aux groupes terroristes qui mélangent religion, trafics et conquête politique, la France et la communauté internationale ont fait le choix de la fermeté. Pouvez-vous nous dire comment la France mobilise ses partenaires pour créer les conditions d'une libération prochaine de nos compatriotes détenus au Nigeria ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)

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