Intervention de François Asensi

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 15h00
Débat sur le mali : au-delà de l'intervention militaire perspectives de reconstruction et de développement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Monsieur le président, messieurs les ministres, je vais reformuler ma question, puisque je ne voudrais pas être redondant et que vous avez déjà répondu sur un certain nombre de points que je voulais évoquer.

Vous avez montré tout l'intérêt que vous portiez, monsieur le ministre, à la création d'une défense européenne. J'ai cru comprendre également que la présidente de la commission y était tout à fait favorable. Cela étant, peut-on expliquer l'indigence de l'engagement européen par l'absence de défense européenne ? Parce que c'est bien d'indigence que je parle. Nous avons une Europe, nous avons un président, une ministre dont je ne sais plus comment on l'appelle, je crois qu'elle est ministre des affaires étrangères : ils sont aux abonnés absents.

Il y a là un véritable problème. Rien n'empêche les États européens de mobiliser des forces pour aider le peuple malien. C'est ma première question.

Par ailleurs, vous avez parlé de la rencontre avec le Secrétaire d'État américain. Vous avez abordé la question du Mali et vous avez parlé non pas de « force d'interposition » mais de « force de paix » ; vous reformulerez si vous le souhaitez votre proposition. Dont acte.

Je voudrais simplement savoir si nous resterons, dans l'affaire malienne, sous mandat de l'ONU. Je l'ai dit tout à l'heure dans mon intervention, je ne souhaite pas du tout que l'OTAN intervienne. On sait la connotation atlantiste qu'a l'OTAN et cela pourrait raviver le phénomène de « guerre de civilisations ». Je voudrais que le Gouvernement s'engage sur ce point et apporte une clarification à la représentation nationale.

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