Intervention de Nicolas Dhuicq

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 15h00
Débat sur le mali : au-delà de l'intervention militaire perspectives de reconstruction et de développement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Monsieur le ministre, la réalité est que le soldat français fait la guerre avec courage, avec éthique, avec professionnalisme et avec honneur. Il fait la guerre dans des conditions difficiles, dans un pays divisé, avec un Président de la République issu d'un coup d'État, des peuplades dont les revendications d'autonomisation ou d'indépendance ne sont pas entendues depuis des décennies. Il fait la guerre dans des conditions difficiles avec le soutien de la Nation et du peuple français, mais en supportant l'incohérence du gel de 30 % des avancements depuis l'été dernier.

Pour faire la guerre, le soldat français a besoin de munitions mais le service interarmées des munitions, sur une base que je connais bien, a dû accomplir des prouesses en vingt-quatre heures. Deux mille deux cents heures de travail, dont six cents heures supplémentaires, avec une absence de moyens de levage, sur des routes défoncées. Pour faire la guerre, il faut des moyens d'observation mais nous sommes la dernière des six nations à employer un système intérimaire de drones. Le soixante et unième régiment d'artillerie n'a même plus de locaux adaptés depuis l'existence de la base américaine malgré les efforts réalisés sous le précédent quinquennat (Exclamations sur les bancs du groupe SRC ) en termes d'équipement militaire, en particulier pour nos forces en Afghanistan.

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